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F1 : Ecclestone est "prêt à déchirer tous les contrats"
Le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, s'est dit "prêt à déchirer tous les contrats" pour sortir de la crise, samedi dans le paddock du Grand Prix des Etats-Unis prévu dimanche sur le Circuit des Amériques à Austin.
Le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, s'est dit "prêt à déchirer tous les contrats" pour sortir de la crise, ce samedi dans le paddock du Grand Prix des Etats-Unis prévu ce dimanche sur le Circuit des Amériques à Austin.
"Nous devons trouver le meilleur moyen de régler ce problème. Franchement, je sais ce qui ne va pas mais je ne sais pas quoi faire pour arranger les choses. Nous sommes coincés par les règlements", a dit Ecclestone lors d'un long point presse consacré aux faillites de Caterham et Marussia, les deux écuries les plus modestes du plateau.
Les petites écuries en crise
"Si nous étions en position d'aider ces écuries en difficulté, nous le ferions, mais nous n'avons pas le droit de le faire. Ils (les contrats) nous obligent à donner la même somme à tout le monde", a-t-il ajouté, alors que le noeud du problème est justement que la répartition des revenus commerciaux de la F1 est devenue trop inégale pour laisser une chance de survivre aux petites écuries.
On devrait déchirer tous les contrats actuels et tout reprendre à zéro
Bernie Ecclestone
"Ca ne fait aucune différence pour moi, la manière dont l'argent est partagé. Si tout le monde vient me voir et me dit que l'argent doit être partagé d'une manière différente, je leur dirai : 'très bien, donnez-moi une feuille de papier". Ecclestone s'est aussi dit convaincu que "quatre écuries" (ndlr: Mercedes-AMG, Red Bull, Ferrari et McLaren) sont prêtes à bloquer le système pour éviter une nouvelle répartition des revenus qui leur serait moins favorable.
Prêt à repartir d'une page blanche
Mais il s'est dit prêt à repartir d'une page blanche, vu l'ampleur de la crise actuelle : "On devrait déchirer tous les contrats actuels et tout reprendre à zéro", a-t-il proposé. Il est même prêt à "lâcher de l'argent, si les grosses écuries lâchent de l'argent".
L'homme fort de la F1 a aussi confirmé ce qu'il avait déjà dit en début de week-end, à savoir qu'il était favorable à un retour aux anciens moteurs, avant l'arrivée début 2014 des nouveaux moteurs V6 turbo hybrides. Et il a demandé aux journalistes présents, la plupart britanniques, allemands et italiens s'ils avaient une idée sur les moyens de sortir de la crise.
