Finales NBA : ce qu'il faut savoir sur cette affiche historique et inédite entre le Thunder et les Pacers

Ce vendredi 6 juin, à 2h30, s'ouvrent les Finales NBA, entre le Thunder d'Oklahoma City et les Indiana Pacers, deux franchises qui ne sont jamais affrontées dans leur histoire, en Finales NBA. L'occasion pour l'une des deux équipes d'écrire l'histoire de la balle orange.

La canadien Shai Gilgeous-Alexander (au centre), joueur du Thunder et MVP de la saison 2024-2025, va tenter de décrocher son premier titre NBA en carrière.

Crédit : William Purnell / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Je m'abonne à la newsletter « Sport »

Le point culminant de la saison 2024-2025 de la grande ligue américaine est enfin sur le point de débuter. Les finales NBA entre le Thunder d'Oklahoma City et les Indiana Pacers, une affiche qui ne saurait faire saliver les plus grands fans de basket-ball, est déjà historique. La première rencontre entre les deux équipes aura lieu dès ce vendredi 6 juin, à 2h30, à la Paycom Center d'Oklahoma, l'antre des joueurs des Pacers.

En France, les 79ᵉ finales NBA seront à suivre sur les antennes de la chaîne de télévision BeIN Sports. Les deux franchises proposent une opposition de styles. D'un côté, le Thunder d'Oklahoma City, franchise héritée des Seattle SuperSonics titrés en 1979, avait perdu une finale en 2012 avec le trio des trois futurs MVPs : Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden face au Miami Heat de LeBron James.

Une affiche surprise

Les joueurs du coach Mark Daigneault, emmenés par le MVP canadien de 26 ans, Shai Gilgeous-Alexander, ont réalisé une saison historique, en terminant à la tête du classement de la conférence Ouest, avec un bilan de 68 victoires et 14 défaites en 82 matchs. Les joueurs ont ainsi permis au Thunder de réaliser le sixième meilleur bilan de l'histoire de la NBA, avec un parcours corsé lors des premiers et seconds tours des play-offs, ainsi qu'en finale de Conférence Ouest.

Les Oklahomains se sont facilement défaits des Memphis Grizzlies (4-0), avant de se confronter aux Denver Nuggets du triple MVP serbe Nikola Jokić (4-3), et aux Minnesota Timberwolves d'Anthony Edwards (4-1). Du côté d'Indianapolis, les Pacers, franchise créée en 1967, qui s'était inclinée en 2000 face aux Los Angeles Lakers de Shaquille O'Neal et Kobe Bryant, a réussi à créer la surprise en rejoignant le dernier carré des play-offs.

Les coéquipiers de l'Américain Tyrese Haliburton et du Camerounais Pascal Siakam ont éliminé les Bucks de Milwaukee (4-1), les Cleveland Cavaliers et premiers de la conférence Est (4-1), ainsi que les New York Knicks (4-2). Le collectif impressionne, avec le rythme asphyxiant qu'il impose à ses adversaires au cours des rencontres.

La confrontation des "petits marchés"

Les deux équipes sont des "petits marchés" médiatiques. Assis sur des villes respectives d'1.4 et 2 millions d'habitants, l'Oklahoma City et Indianapolis sont les petits poissons du grand océan médiatique de la NBA, où des villes telles que New York City, Los Angeles Miami ou encore San Francisco attirent souvent plus facilement les meilleurs joueurs de la ligue.

Les deux équipes sont aussi connues pour leur capacité à créer et bâtir une équipe de joueurs au service du collectif, et menés par des jeunes talents. Les responsables d'un tel succès ? Les managers généraux respectifs. "Sam Presti (Thunder) et Kevin Pritchard (Pacers) sont deux des meilleurs bâtisseurs d'équipes. Cette finale est à mettre à leur crédit", a déclaré Rick Carlisle, coach des Indiana Pacers, en conférence de presse ce mercredi 5 juin.

La rédaction vous recommande