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Les handballeuses françaises à Tokyo le 8 août 2021
Crédit : Franck FIFE / AFP
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La revanche de Rio, et surtout le titre olympique, le premier de l'histoire de l'équipe de France féminine de handball, n'ont pas échappé aux Bleus, habitées par une force collective, celle d'une "famille" comme le répète la cadre Béatrice Edwige. Les joueuses de Olivier Krumbholz ont dominé les Russes (30-25), sacrées à Rio en 2016, pour décrocher l'or à Tokyo.
Dans un moment en suspension, les Bleues ont hurlé leur joie d'être les premières. Premières handballeuses sacrées championnes olympiques et même les premières sportives françaises titrées aux Jeux dans un sport collectif. "L'or olympique, c'est la médaille qui manque dans le cœur de tout le monde", reconnaissait Olivier Krumbholz, après les titres de championnes du monde (2017) et d'Europe (2018).
La bande d'Allison Pineau (7 buts) n'a été menée qu'à peine plus de trois minutes dans cette finale de rêve. La brève remontée russe (16-16, 39e) a été effacée par un cinglant 6-0 infligé dans la foulée (22-16, 45e). Ensuite ? Elles ont fermé la boutique, en accord avec leur cri de guerre créole "fèmé boutik, fèmé". Cléopâtre Darleux, entrée à la pause, a même installé un double rideau avec 9 arrêts (43%). Pas question de la priver du titre cette fois.
Sous les yeux de leurs homologues champions olympiques de la veille, présents en tribunes, les Bleues ont donc offert au handball français un doublé rarissime dans les tournois féminin et masculin. Seules l'URSS (1976) et la Yougoslavie (1984) l'avaient réalisé. Réussite d'une "famille" pour reprendre les mots tendres de Béatrice Edwige. Ce noyau dans lequel "on s'engueule, on se prend la tête parfois". Y compris dans ce tournoi.
Les absences de Siraba Dembélé, Orlane Kanor et Aïssatou Kouyaté inquiétaient les observateurs, l'entraîneur aussi, qui a souvent répété le poids de l'absence de sa capitaine "Sira". "La dernière fois qu'elle n'était pas là, on s'est cassé la figure". C'était ici même dans l'archipel, à Kumamoto et son Mondial 2019 quitté dès le premier tour. Cette fois, sans sa mère de famille, la France s'en est sortie.
Quel aboutissement aussi pour Olivier Krumbholz. Lui à qui les Jeux ne réussissaient pas. En tout cas lors de son premier passage, avec une seule demi-finale en quatre campagnes, de 2000 à 2012. Depuis son retour, l'histoire est différente. Rappelé en catastrophe avant Rio, il a guidé les handballeuses françaises vers deux finales.
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