Un an après le prodige du basketball Victor Wembanyama, un autre basketteur français, Zaccharie Risacher, a été sélectionné en première position lors de la Draft NBA à New York, dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 juin.
L'année 2023 avait déjà été exceptionnelle pour les basketteurs français, puisque deux d'entre eux s'étaient retrouvés dans le top 10 : Victor Wembanyama, sélectionné en premier par l'équipe des San Antonio Spurs et Bilal Coulibaly, sélectionné en septième position par les Washington Wizards.
La génération 2024 dépasse toutes les espérances : Zaccharie Risacher a été sélectionné à la première place de la Draft par les Atlanta Hawks, tandis que Alexandre Sarr, lui, a pris la seconde position, sélectionné par les Washington Wizards. C'est la première fois qu'un pays qui n'est pas les États-Unis place deux joueurs aux deux premières places de la Draft. Un autre français, Tidjane Salaün a été choisi en sixième position par les Charlotte Hornets.
Zaccharie Risacher, 19 ans et 2,06 mètres de hauteur, marche sur les pas de Victor Wembanyama. Comme son aîné, il a lui aussi choisi de quitter l'Asvel pour se préparer au mieux à la Draft auprès d'une autre équipe. Adroit à longue distance, bon défenseur, le fils de l'ancien international Stéphane Risacher a encore du pain sur la planche pour faire taire certaines voix critiques, qui estiment qu'il aura du mal à s'adapter au rythme de la NBA. Lui-même reconnaît devoir "travailler physiquement".
Alexandre Sarr, 19 ans et 2,16 mètres, a lui privilégié l'étranger avant de se présenter à la draft NBA. Pensionnaire du centre de formation du Real Madrid à 14 ans, il a ensuite effectué deux saisons (2021-2023) en Overtime Elite, une ligue américaine pour les 16-20 ans, avant de poser ses valises en Australie, à Perth. Il a dit fin mai dans le podcast du joueur de NBA Paul George devoir "travailler (son) jeu offensif", car en Australie il était "cantonné à un rôle limité, surtout défensif".
Tidjane Salaün lui, ailier de l'équipe de Cholet, a 18 ans et fait 2,06 mètres. C'est la surprise de la soirée, car il était pressenti pour être drafté à la 10e place ou en dessous. Il est connu pour ses qualités athlétiques.
Depuis
Tariq Abdul-Wahad, en 1997, la France a placé plus de 40 joueurs à la Draft. Aucun autre pays que les États-Unis n'a fait mieux. Pour expliquer ce succès, le système de formation
français, "très solide, qui leur transmet à tous les bases et les
fondamentaux", selon Carl Berman, qui dirige la société de détection NetScouts.
Depuis un très jeune âge jusqu'au professionnalisme, "il y a une
constance dans l'instruction", ajoute-t-il, alors que le système
américain est plus éclaté entre écoles, ligues d'été (AAU) et équipes
nationales.
La Fédération française a mis en place un système très structuré, qui
s'appuie sur plus de 4.000 clubs et voit la détection démarrer dès 11
ans. Les meilleurs éléments sont formés, à partir de 13 ans, dans des
centres d'excellence régionaux, les pôles espoirs, puis au pôle France,
avec des méthodes harmonisées.
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