Arkéa Ultim Challenge : ce qu'il faut savoir sur cette course

Dimanche 7 janvier à 13h30 au départ de Brest, les six skippers inscrits sur ce premier tour du Monde en Ultim vont s’élancer sur un défi humain et technologique qui devrait durer entre 40 et 50 jours. Après une descente tout schuss de l’Atlantique entre Brest et le cap de Bonne-Espérance, les concurrents tourneront à gauche au large de l’Afrique du Sud et entameront ensuite la partie la plus longue et la difficile. "Après, c’est environ entre 15 et 18 jours de mer où nous aurons froid, nous serons stressés, nous aurons même parfois un peu peur, mais c’est le grand Sud", explique Charles Caudrelier, skipper du Maxi Edmond de Rothschild.

Sur cette zone si délicate qui compose les 3/5e de ce tour du monde, les skippers, après avoir vogué dans l’océan Indien, passeront le cap Leeuwin en Australie. "Et c’est ensuite que nous serons loin de tout dans le Pacifique. Là-bas, si tu as un souci, tu ne peux compter que sur les autres car tu es à plusieurs jours des premiers secours. Alors forcément, tu navigues différemment dans ces mers-là", poursuit le skipper.

Après le passage du mythique cap Horn, ce sera ensuite la remontée vers Brest, avec environ 8.000 milles à parcourir pour rallier le port d'arrivée. Mais attention, les concurrents devront à nouveau composer avec les dépressions orageuses du Brésil, l'engluement du Pot-au-noir, les alizés de l'hémisphère nord et de potentielles dépressions atlantiques nécessitant une concentration extrême des marins jusqu'à franchir la ligne d'arrivée tant attendue en rade de Brest.

"J’ai emmené 50 jours de nourriture", explique Armel le Cléac'h, skipper du Maxi Banque Populaire XI, qui, comme les cinq autres marins fait figure de pionniers. "Ces marins mettront à l'épreuve leurs immenses capacités physiques et mentales face à l'un des éléments les plus hostiles de la planète, ce qui renforcera chez chacun d’eux leur aura de héros et qui permettra au grand public de mesurer la hauteur de l'exploit qu'ils réaliseront", conclut Joseph Bizard, l’organisateur de l’Arkea Ultim Challenge.

Les engagés :

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