Tour de France : "Le cyclisme reste un sport écologiste", affirme Jalabert

Les coureurs du Tour de France sont de repos ce lundi 18 juillet, mais la polémique ne dégonfle pas. Face à la vague de chaleur qui touche la France, les organisateurs ont décidé d'asperger d'eau le bitume. De l'eau va ainsi être déversée sur les routes dans les Pyrénées dans trois départements : l'Aveyron, le Tarn et la Haute-Garonne soumis à des restrictions d'eau face à la sécheresse et la canicule.

Pour le consultant RTL, Laurent Jalabert, cette décision se justifie pour "la sécurité des coureurs et celle de la route", même s'il reconnait "que l'eau est un élément précieux et qu'il ne faut pas la gâcher en cette période où il y a en plus des incendies, il est question là d'assurer la sécurité des acteurs de la route. Il ne s'agit en aucun cas de gaspiller l'eau pour mouiller une route quand ce n'est pas utile. C'est juste pour refroidir des plaques de goudrons sur des dizaines de mètres à l'endroit où il faut et ça devient extrêmement glissant", explique-t-il. 

Face à cette problématique, plusieurs voix se sont élevés pour demander un déplacement du Tour de France, de le faire courir à une autre période de l'année. Une situation improbable pour Laurent Jalabert : "On n'a qu'à mettre le Tour de France en hiver et on salera les routes pour enlever le verglas. Le réchauffement climatique, c'est un vrai problème. Évidemment qu'il faut prendre en considération tous ces éléments, mais le sport cycliste, ça reste un sport écologiste. On peut être contre le Tour de France, on peut ne pas aimer, mais de là à dire que c'est un sport qui pollue, c'est non", affirme-t-il.

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