9 min de lecture
La chanteuse Nicoletta
Crédit : SADAKA EDMOND/SIPA
Elle s'en souvient comme si c'était hier ! Il faut dire que ce fut l'un des moments les plus forts de sa carrière... invitée ce matin de Stéphane Bern à l'occasion d'une énigme sur Ray Charles, Nicoletta s'est remémorée sa rencontre avec celui que l'on surnommait "The Genius".
L'entrevue a eu lieu à la fin des années 60 alors que Nicoletta, auréolée du succès de son titre La musique, était en tournée au Canada: "J'avais les mêmes agents artistiques que Ray Charles, qui était mon idole absolu, alors j'ai demandé à le rencontrer, explique la chanteuse. Nous voyons son spectacle, puis il nous reçoit et il nous emmène dîner avec lui. Au cours du repas je lui donne mon album et mon numéro de téléphone. (...) Trois semaines plus tard, il m'appelle en pleine nuit, chez moi à Paris ! Il me dit qu'il aime beaucoup ma voix, comme il aimait celle d'Edith Piaf." C'est alors que le célèbre "blues man" lui parle d'un des morceaux de son album: "Il me dit: "Tu as une chanson qui me plait beaucoup" et là il me passe "Il est mort le soleil". J'étais un peu gênée de lui traduire les paroles en raison de se cécité, mais il m'a dit qu'il aimait beaucoup cette chanson et qu'il allait l'enregistrer." Ce que Ray Charles fit trois semaines plus tard ! Un parrainage formidable pour Nicoletta, qui n'avait alors que 23 ans...
Nous vous proposons de (re)découvrir cette séquence en intégralité ci-dessus...
Retrouvez Stéphane Bern et l'équipe de A La Bonne Heure ! du lundi à vendredi de 11h30 à 12h30 pour une émission spéciale confinement.
Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe de l'émission vous propose un jeu qui vous emmène des rois aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine, et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle.
Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié.
"C’est avec une légende moderne que nous allons commencer cette
émission.… Un véritable mythes dont on ne compte plus les adaptations au
cinéma, à la télé, en bande dessinée ou même en produits dérivés tellement son
succès est immense et transgénérationnel…et sa signification universelle.
Le personnage dont vous devez trouver le nom ce matin fêtera ses 108
ans en octobre prochain ! D’ailleurs, on dit de lui qu’il serait l’un des
premiers super héros Un héros qui sort tout droit de l’imagination d’Edgar Rice
Burrough… Ce romancier américain a trouvé l’idée en 1911 alors qu’il
travaillait comme … marchand de taille-crayons. Il faut croire qu’il avait bien
taillé le sien.
Mais revenons au personnage : Il est le fils d’un couple
d’aristocrates anglais… Alors que la petite famille débarque en Afrique, les
parents perdent la vie lors d’une mutinerie… Notre héros, encore bébé, se
retrouve donc seul au monde… Heureusement, il est sauvé par les Manganis… Les
Manganis c’est une tribu qui vit dans la jungle et partage pas mal de points
communs avec les gorilles, notamment une forme primitive de langage… Le bébé
est donc rebaptisé et son nouveau nom signifie « peau blanche » en
manganis (une langue évidemment inventée par l’auteur)… S’il avait gardé son
véritable nom, on l’aurait appelé Lord Greystoke…
Dans ce nouveau milieu, il développe des capacités physiques et
intellectuelles hors normes …Mais à l’âge adulte, une rencontre va
bouleverser sa vie ! Il tombe amoureux d’une jeune américaine Très vite,
ils s’installent ensemble en Amérique puis en Angleterre avant de retrouver
quelques années plus tard la vie sauvage avec leur fils Jack…
Inutile d’en dire plus. Dès sa sortie en 1912, le succès des aventures
de ce héros est immédiat ! Face à
un tel engouement, l’auteur écrira au total 26 romans et recueils sur ce
héros...Et le cinéma s’en emparera pour plus d’une cinquantaine de films. Son
interprète le plus célèbre, peut-être, fut un ancien champion olympique dont on
fêtera demain les 116 ans de la naissance …
Alors, avez-vous deviné le nom de ce célèbre personnage ?"
Réponse : Tarzan.
Au téléphone : Pascal Picq, paléoanthropologue, maître de conférences au Collège de France.
Tarzan 1912
Crédit : Fred J. Arting
"Et si on commençait par ce qui
fâche ou ce qui tâche ou si vous préférez le revers de la médaille. 12 enfants de 10 femmes différentes. Une
addiction sérieuse aux drogues dures, notamment à l’héroïne puis à l’alcool. Il
mourra d’ailleurs d’une cirrhose à 73 ans. Mais du côté face, quelle
générosité, quelle volonté, quel talent, que dis-je quel talent … quel génie …
« le seul génie » disait Sinatra.
Et lui, modeste, répondait :
« vous savez, il y avait beaucoup de traces de religion dans ma musique.
On n’échappe pas à ses racines. Et comme, ça a marché, on a dit que j’étais un
génie … bon » … Du genre, si ça
vous fait vraiment plaisir …
Mais qui dont est ce génie, c’est
ma question. Vous pouvez y répondre au 64900
L’enfance n’est pas très drôle.
Un père volage, plusieurs mères qui s’occupent de lui et de ses frères et sœur
un petit frère justement qui se noyé devant lui à 3 ans et puis cette maladie
des yeux qui le rendre aveugle à 7 ans. Et puis, ce sont les années 30. Celle
de la dépression en Amérique et celles de la ségrégation.
Dans l’école spécialisée où il
est placé, une école qui reçoit les enfants sourds et les enfants aveugles, on
sépare les noirs des blancs. Mais c’est là qu’il montre des dons pour la musique,
apprenant d’abord à jouer de la clarinette, du saxo puis du piano … On l’initie
au classique, mais très vite c’est le gospel d’abord ( la religion comme il
dira) puis le jazz qui l’attirent. Et à 15 ans, à la mort de sa mère, il est
retiré de cette école et commence à gagner,
très modestement, sa vie en jouant du piano dans les soirées dansantes.
Au début de sa carrière, car très
vite il est remarqué par les producteurs il est très influencé par des
chanteurs de blues comme Charles Brown:
Ou Nat King Cole ; c’est à
dire des chanteurs qui étaient d’abord des musiciens.
Mais son premier immense succès,
succès universel et qui ne ressemble qu’à lui, c’est en 58 qu’il le crée en
live si l’on peut dire puisque cette chanson aux paroles répétitives que le
public peut reprendre et dans laquelle l’orchestre répond au soliste, a été
improvisée à la fin d’un concert.
Pour s’amuser on peut traduire
les paroles. Où l’on voit que les auteurs anglo-saxons n’ont peut être pas tout
à fait le même sens de la poésie que leurs collègues français. J’y vais :
Et poupée n’agit pas mal envers
moi Viens donc faire l’amour à ton homme
toute la nuit. Super oui hé génial …
Vous avez reconnu ? C’est
une chanson dans laquelle l’homme n’arrête pas de répéter deux phrases à sa
copine : eh dis moi ce que j’ai dit, ce que j’ai dit et l’autre phrase, c’est
Remue ton popotin.
Depuis me too est passé par là mais ce qu’il y a de plus bau dans cette
chanson, dont on n’est pas obligé de comprendre les paroles, c’est le rythme et
la voix à la fois suave et éraillée de celui qui l’interprète, mais justement,
qui est-il ?"
Réponse : Ray Charles.
Au téléphone : Nicoletta.
Ray Charles au piano
Crédit :
"Vous connaissez beaucoup de
contes de fées qui se terminent en tragédie ? Dans la littérature
non ! Mais dans la vie, malheureusement, oui ! Et celui que je vais
vous raconter est peut-être un des plus symboliques qui soit, tant il mêle les
éléments du romanesque : l’amour, la tromperie, la déception, la gloire,
la mort et le mystère.
Mais qui est l’héroïne de ce
conte de fées tragique ? C’est mon énigme à laquelle vous pouvez répondre
en composant le 64900.
Quand elle est née en 1961, ses
parents n’avaient envisagé que des prénoms de garçons. Il faut dire qu’un an
plus tôt, ils avaient perdu un garçon qui n’avait vécu que quelques heures et
que son père, huitième comte Althorp, pair du royaume et ancien écuyer de la
reine, rêvait d’un descendant. Il avait déjà deux filles et voici qu’une
troisième se présentait. Elle gardera longtemps cette culpabilité de ne pas
avoir été un garçon. Par chance, un frère arrivera quelques années plus tard.
On le prénommera Charles et il aura pour marraine, la reine Elizabeth.
Elle a grandi loin de Londres,
dans le Norfolk. La maison familiale est faite de briques et de pierre. Rien de
très original, si ce n’est que son Comte de père, décide d’y faire construire
une piscine. A l’époque et, sous le climat qui n’est pas particulièrement
tropical de l’Angleterre, c’est une chose assez rare qui fait événement. A tel
point que les jeunes princes Andrew et Edward qui se retrouvent souvent dans le
domaine voisin de Sandrigham, en profitent abondamment.
Pas d’histoire donc ? Si le
divorce de ses parents. Sa mère avait quitté le foyer conjugal pour vivre avec
son amant, un écossais qui avait fait fortune dans le papier peint. Ses deux
sœurs aînées avaient évidemment compris ce qui se passait. A elle, plus jeune,
on raconta que sa maman était partie pour un long voyage. Il faut dire que
c’est le père qui avait obtenu la garde des enfants …
Il faut le reconnaître, comme le
diraient les spécialistes de la litote, son parcours scolaire n’est pas des
plus brillant. En revanche, elle apprend très bien les bonnes manières. Elle y
gagne un surnom : la duchesse.
Cette enfance une première fois
assombrie par l’éloignement de sa mère, le sera une seconde fois lorsque son
père décidera d’épouser, en secondes noces,
la fille de Barbra Cartland. Ses sœurs se fâchent ; elle, elle
essaye de composer avec sa nouvelle belle-mère, mais les photos de l’époque le
montrent, le cœur n’y est pas …
Le reste ? Ce sont des
rencontres plus ou moins arrangées par les deux familles avec celui qui deviendra
son mari. C’est le début, pour elle, du conte de fée, pour lui, peut-être d’un
malentendu …
Je ne vous raconte pas la suite
sans quoi ce serait vous donner tout de suite la solution de mon énigme.
Mais de qui vous ai-je
parlé ?"
La réponse : Diana Spencer.
Au téléphone : Margaret McDonald, journaliste à Paris Match.
Lady Diana, le 4 octobre 1990
Crédit : Kevin LARKIN / AFP
"Étrange histoire que celle de ce tube qui sort
le jour même de l’enterrement de celui qui le chante … Etait-ce une chanson
prémonitoire puisqu’on y parle d’une ville où tout commence et tout
finit ? Mais quelle est cette chanson qui sera donc le dernier tube de la
star qui l’interprétait ? 64900
En 1977, le chanteur dont nous
parlons est au faîte de sa gloire. Mais c’est un travailleur, un
perfectionniste, un angoissé aussi qui ne veut laisser passer aucune mode et
cette année là, la mode est au disco.
Avec son compositeur Jean Pierre
Bourtayre, il invite à dîner dans sa maison de la région parisienne le
compositeur et chanteur américain Lamont Dozier qu’il vient de rencontrer dans
une émission de variétés à la télévision. Et au cours du dîner, Lamont Dozier
se met au piano et interprète Going back to my roots, un titre qui sera plus
tard popularisé par le groupe Odissey. Vous en voulez un petit bout ?
Il n’y a qu’à demander:
Si vous avez bien écouté, vous
avez déjà trouvé la réponse à mon énigme. Parce qu’on peut dire que le tube
dont je vous parle présente des sonorités très proches de son modèle. Mais à
l’époque, on était peut-être moins procédurier ou plus prêteur.
Bref Jean-Pierre Bourtayre écrit
la musique de la chanson. Il n’y a plus qu’à trouver un parolier pour boucler
le tout … Mais plutôt que de faire appel à ceux qui travaillent généralement
avec lui, le chanteur a l’idée de demander à un auteur dont l’image est celle
d’un intellectuel. Il est issu d’une famille de républicains espagnols qui se
sont réfugiés en France, lui même a été un militant anar et libertaire et un
jour dans un café du Quartier latin, il a rencontré Julien Clerc dont il est
devenu le plus intéressant des paroliers. C’est Etienne Roda-Gil.
Et quand la star lui demande
d’écrire des paroles, Roda-Gil qui n’a rien contre la chanson populaire si tant
est, comme il le dit qu’elle ait un texte et un sous texte, refuse. Alors le
chanteur, vexé sans doute par ce refus, lui dit : « tu as raison : continue à faire des chefs-d’œuvre
pour petites filles en socquettes de Neuilly, et je continuerai à chanter des
conneries pour les pauvres".
L’homme de gauche est titillé par
cette réponse. Refuser, est-ce que ce serait une façon de mépriser le peuple. Alors
il rencontre la star, lui fait raconter son enfance et l’utilise pour écrire ce
tube dont le chanteur dira – à l’instar de Julien Clerc pour d’autres chansons
– qu’il ne comprend pas toutes les paroles. Mais qu’importe, le texte est là et
bien là. On ajoutera à la chanson une chorégraphie implacable dont la star est
un spécialiste. Et la voilà partie sur la route d’un nouveau succès. Mais je
vous l’ai dit : la mort en fera un succès posthume. Un dernier tube qui le
ramène là où tout avait commencé …"
Réponse : Alexandrie Alexandra.
Au téléphone : André Manoukian.
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