Ils ont tous les deux vu le jour en 1962, n'ont peur de rien (ou presque) et aiment se "promener" le long des immeubles: ce matin, à l'occasion d'une énigme sur le super héros Spider-Man , Stéphane Bern s'entretenait au téléphone avec le célèbre grimpeur français Alain Robert , plus connu sous le surnom de "l'homme araignée". Il y a 18 ans jour pour jour, celui-ci escaladait la tour Franklin dans le quartier de la Défense (120 m de hauteur)... à mains nues et sans cordes ! Pas de quoi effrayer ce spécialiste des ascensions extrêmes, qui s'est également attaqué à la tour Montparnasse (210 m), l'Empire State Buidling (381 m), les tours jumelles Petronas de Kuala Lumpur en Malaisie (452 m) ou encore le Burj Khalifa à Dubaï (828 m). Au micro RTL de Stéphane Bern, Alain Robert revient sur les origines de sa passion et les raisons qui le poussent relever des défis toujours plus vertigineux ! Un extrait de l'émission que nous vous proposons de réécouter en haut de cette page... Les énigmes d'"À la bonne heure !". Retrouvez Stéphane Bern dans A La Bonne Heure ! du lundi au vendredi de 11h30 à 12h30 pour une nouvelle émission. Pour vous divertir, toutes générations confondues, l'équipe vous propose un jeu qui vous emmène à la découverte des rois de France aux rois de la pop, des trésors de nos villages aux trésors de la chanson, du cinéma, de tout ce qui fait le patrimoine... et à la rencontre aussi de personnalités qui font l’actualité culturelle ! Quatre nouvelles énigmes au menu ce matin, et quatre chances de gagner des cadeaux ! Pour cela, dès que vous croyez avoir la bonne réponse à l’énigme, envoyez un SMS au 64900 (0,35cts/sms) avec le mot clé "JEU" suivi de votre réponse. Vous passerez peut-être à l’antenne afin de la vérifier avec Stéphane Bern et un invité qualifié. Énigme n°1. " Oubliez les figures imposantes et patriarcales des Batman, Superman et autres Iron-Man. Celui dont j'aimerais vous parler à présent évoque un âge de la vie à la fois plus tendre. Et plus « délicat ». Vous savez : ce moment où l'on passe de l'adolescence à l'âge adulte, où l'on fait ses premiers choix… où l'on prend les rênes de son existence tout simplement ! Ces instants de doutes, parfois difficiles, on les a tous connus et c'est parce qu'il les incarne à merveille que notre héros reste aussi populaire.. Près de 60 ans après sa création ! Dès que vous avez trouvé le nom de ce gamin extraordinaire, envoyez votre réponse au 64900 ! Il voit le jour en 1962, sous la plume d'un des auteurs de comics les plus prolifiques. Au tout début, il est question de le fusionner.. Avec une mouche (!) mais, à la réflexion, l'idée est jugée peu ragoûtante. Finalement c'est un autre animal, pas tellement plus gros, mais beaucoup plus évocateur, qui donne toute son épaisseur au personnage. A son contact, le jeune homme devient plus rapide, plus agile, plus fort ! Des ses poignets jaillit un liquide blanc et visqueux qui, en durcissant, lui permet de s'accrocher aux parois des immeubles de New York. Ces nouveaux pouvoirs, difficiles à contrôler, sont alors une référence à peine voilée à la puberté… Dès la publication de ses premières aventures, le nouveau héros devient extrêmement populaire. C'est qu'avant son apparition, les adolescents avaient rarement voix au chapitre dans les bandes dessinées : ils n'étaient bien souvent que les faire-valoir de « divinités » plus établies. Ce qui plaît également au public, c'est que ce héros ne vient pas des confins de la galaxie et n'a pas grandi dans une famille riche : c'est un banlieusard, un « geek » avant l'heure, avec ses problèmes d'argent et ses peines de cœur… ça n'a l'air de rien mais c'est très audacieux pour l'époque ! Malgré une sérieuse concurrence, le succès de ce héros n'a jamais faibli ! Aujourd'hui, outre les BD, on ne compte plus les séries, les dessins animés, les jeux vidéo et les films qui relatent ses aventures. Un 14e long métrage est même déjà annoncé pour l'an prochain ! Mais quel est cet ado aux pouvoirs surnaturels, pour qui (je cite !) « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » ? " Réponse : Spider-Man. Au téléphone : Le grimpeur Alain Robert, surnommé le "Spider-Man français". Énigme n°2. " La personnalité dont je vais vous parler illustre bien la première partie du fameux adage de l'écrivain Willard Motley : « Vivre vite et mourir jeune. » En revanche, on ne peut pas dire, pour citer la phrase en entier, qu'il ait fait « un beau cadavre »… Son bref mais brillant passage sur terre lui vaut d'appartenir à un club très fermé qui comprend, entre autre : Brian Jones, Janis Joplin, Jim Morrison ou encore le peintre Jean-Michel Basquiat. Mais qui est cet homme qui, en 4 ans de notoriété seulement, révolutionna comme personne le monde de la musique ? À vous de me le dire en envoyant un SMS au 64900 ! Tout petit déjà, il semble prédestiné à une vie d'artiste. Lorsqu'il lui demande de nettoyer leur humble logis, son père le surprend en train de « gratter » le balai plutôt que de chasser la poussière ! Drôle de « fixette »… A l'âge de 15 ans, grâce à de maigres économies, le gamin de Détroit s'offre enfin l'instrument de ses rêves. Il apprend à en jouer seul et fait rapidement preuve d'une étonnante dextérité . Certes, il est gaucher, ce qui n'est pas pratique, mais avec un peu d'imagination et de bricolage, il dompte son outil comme personne… Lorsqu'il commence à accompagner des groupes, au début des années 60, son style.. « déroute », c'est le moins qu'on puisse dire. Little Richard, Ike Turner… des vedettes de l'époque lui reprochent de trop improviser et de leur voler la vedette ! Le voici donc qui s'exile en Angleterre, la patrie des Beatles et des Stones.. Et c'est là qu'il va percer ! Entouré de deux autres musiciens, il intègre un groupe monté tout à sa gloire et, avec eux, il concocte un son nouveau, à la fois brut et psychédélique, qui révolutionne le rock’n’roll roll. Vous savez où et quand il est monté pour la première fois sur scène avec son « band » ? Eh bien, c’était Normandie, à Évreux, en première partie de … Johnny Hallyday ! Sur le coup, la presse n'y comprend pas grand-chose, mais très vite, le virtuose enflamme à tous les sens du terme, les scènes des plus grands festivals, de Monterey à l'île de Wight en passant bien évidemment par Woodstock ! Tel un chaman ou un sorcier, il lui arrive de brûler son instrument à la fin de ses prestations. Étrange rituel.. Héritage, selon certains, de ses racines amérindiennes… Mais comme je vous le disais: l'aventure sera de courte durée ! Trop de tournées, trop de liaisons, trop d'alcool, trop de drogues surtout : le 18 septembre 1970, on le retrouve mort dans un hôtel de Londres.. étouffé dans son vomi. Quel gâchis mais peut-être aussi quelle légende … D’ailleurs, il est, après Elvis Presley, le musicien qui vend le plus d’œuvres posthumes. " Réponse : Jimi Hendrix. Au téléphone : L'écrivain Gérard de Cortanze, auteur du Dictionnaire amoureux des sixties (Plon, 2018). Énigme n°3. " C’est le point le plus au Sud de l’Amérique du Sud. Là sur cette Terre de feu dont on dit qu’elle est si mal nommée puisque c’est un lieu où il neige en plein été. C’est une sorte de falaise d’environ 425 mètres de haut où mouillent trois océans, l’Atlantique, le Pacifique et l’Indien. Au dessous, il y a encore la mer australe et le Pôle sud. Bien sûr, il existe des routes maritimes pour passer cette pointe de l’Amérique du Sud. Mais les marins s’en méfient à raison. C’est que les vents sont traîtres, que le passage est étroit et que les récifs sont proches sur lesquels à tout moment un bateau peut être projeté. Ces vents que rien n’arrête ont des noms angoissants : les 40 èmes rugissants, les 50 èmes hurlants, les 60 èmes stridents et plus on pousse au sud et il faut le faire si on veut avoir une chance de passer sain et sauf plus les vents sont violents …Et c’est là que surgissent, alors qu’on ne les attend pas, des vagues de 30 Mètres de haut, celles qu’on appelle « les vagues scélérates » … Avant que ne s’ouvre le Canal de Panama en 1914 qui permet une route plus sûre, on comptait pas moins d’une soixantaine de naufrages par an. On comprend que les marins en aient fait un mythe , que ceux qui en reviennent y gagnent et l’estime des leurs et leur navire un nom … Mais quel est ce cap le plus au sud de tous ? " La réponse : Le Cap Horn. Au téléphone : Yann Quéffelec, auteur du Dictionnaire amoureux illustré de la Mer (Plon / Grund, 2019). Énigme n°4. " C’est un 18 juin, le 18 juin 1858 qu’a été lancé une sorte d’appel, l’appel à un immense scientifique, un de ceux qui a révolutionné , comme Galilée, comme Newton, comme plus tard Einstein, les théories auxquelles on croyait jusqu’alors , mais un appel à se presser un petit peu pour publier sa théorie. C’est en effet ce 18 juin 1858 que ce savant anglais qui est né en 1809 et qui mourra en 1882 reçoit par la poste un énorme paquet. C’est un manuscrit qui a été envoyé depuis Bornéo et qui est écrit de la main d’un certain Alfred Russel Wallace, 35 ans, naturaliste de son état mais aussi géographe, biologiste, anthropologue, également d’origine anglaise. Il est beaucoup moins célèbre que le savant auquel il écrit mais il va le pousser à accélérer ses travaux. Le manuscrit de Wallace s’appelle : « On the tendancy of species to form varieties » ce qu’on pourrait traduire par : de la tendance des espèces à évoluer … Le savant auquel ce manuscrit est adressé aurait pu mal vivre cet épisode. Après tout, voilà des années et des années qu’il écrit un livre sur ses découvertes et un jeune blanc bec lui couperait l’herbe sous le pied ? Mais il n’est pas d’un tempérament jaloux et il est aussi peut-être assez certain de sa valeur et de celle de ses découvertes. Voilà pourquoi il demande qu’on publie les travaux de Wallace. Et dans le même temps, il se ré attelle à la rédaction de son traité. Mieux il en écrit une sorte de condensé qu’il publiera 13 mois plus tard dont le titre est le suivant : Sur l’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la préservation des races les meilleures dans la lutte pour la vie … Ce livre constitue une véritable révolution copernicienne pour la science. Mais quel est le nom de son auteur ? " Réponse : Charles Darwin.