Le nouvel album de Calogero, Centre Ville, s’annonce comme l’un des plus gros succès de cette fin d’année. Le disque s’ouvre avec cette belle promesse : "C’était mieux après". Que retient le chanteur de 2020 ? Cette année était "très étrange et intéressante à la fois. Elle a freiné tout le monde et nous a mis sur un pied d’égalité".
Même si la situation sanitaire impose des règles et des restrictions, il n’est absolument pas d’accord pour dire que la culture est non essentielle : "J’ai surtout peur que ce soit un label qui reste pour nos enfants. C’est inquiétant. Ces deux mots-là : 'culture' et 'non essentielle' ne vont pas ensemble, surtout au pays des lumières".
Calogero se raconte dans un magnifique autoportrait, lui qui préfère composer qu’écrire des textes : "Mes notes de musique et mon cerveau vont plus vite que mes mots et la parole", s’amuse-t-il. Sur son album, il chante les paroles de Benjamin Biolay, Marie Bastide et son parolier fétiche Paul Ecole.
Également invité de ce Journal inattendu, Jean-François Piège sort une bible de la gastronomie française : Recettes bourgeoises et populaires. Croque-monsieur, vinaigrette, beurre blanc... Des techniques traditionnelle et essentielles. Au micro d'Ophélie Meunier, le chef est aussi revenu sur les difficultés du monde de la restauration cette année. Il tire la sonnette d'alarme : "On arrive au bout du bout", estime-t-il. "Si ça dure, ça va être une catastrophe".
"Un restaurant, ça consomme 30% de frais fixes, donc 30% de chiffre d'affaires par mois", explique-t-il. "Lors du premier confinement, on a tapé dans la trésorerie (...). À Paris, on n'a pas eu deux mois de confinement mais trois, parce qu'on a pu rouvrir que le 15 juin", précise Jean-François Piège, avant d'ajouter : "On a eu le couvre-feu au mois d'octobre, on a eu le deuxième confinement et (...) on a un soutien de l'État qui n'est même pas au niveau de ce qu'on consomme, c'est-à-dire de 20%".
Le chef cuisinier français se montre donc très inquiet quant à la prolongation de la fermeture des restaurants : "J'ai peur qu'elle se prolonge encore plusieurs semaines, c'est-à-dire qu'on se revoit au printemps". "On nous a privés de notre liberté d'entreprendre pour des raisons que je comprends totalement", poursuit-il. "Et aujourd'hui, on se sent un peu puni parce qu'on nous laisse assumer la charge de ça et on vient pas suffisamment à notre soutien".
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