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Rosalia sort son quatrième album Lux ce vendredi 7 novembre
Crédit : AFP
Rosalía est toujours aussi imprévisible. Après le succès planétaire de Motomami, la diva catalane fait son grand retour avec Lux, une œuvre hors-norme. Dix-huit titres répartis en quatre mouvements, "la pureté", "la gravité", "la grâce" et "l’adieu", composent ce quatrième album renversant.
La chanteuse de 33 ans, longtemps associée au flamenco et au reggaeton, explore une dimension pop mêlée à un univers spirituel, presque religieux, où les cordes et les chœurs remplacent les beats électroniques.
Révélée en 2018 avec le disque El Mal Querer, Rosalía est aujourd'hui une star mondiale, collaborant avec Billie Eilish, The Weeknd ou Travis Scott. Mais avec Lux, elle passe un cap en refusant d'être cloisonnée dans un seul registre musical.
La première singularité de Lux réside dans sa diversité linguistique. Pour cet album, Rosalía s’est entourée de traducteurs et s’est plongée dans l’apprentissage de 13 langues différentes. Si l’espagnol et l’anglais dominent, on y entend aussi de l’allemand, du français, du latin, du japonais, de l’arabe, du portugais, de l’hébreu ou encore de l’ukrainien.
Cette démarche traduit sa volonté de créer un langage universel, une musique du monde, au sens littéral. Chaque chanson devient alors une prière, un fragment d'une langue nouvelle : celle du cœur.
Exit les sonorités urbaines. Lux est une œuvre de contrastes où la pop rencontre le classique. Enregistré avec le London Symphony Orchestra, l’album s’ouvre sur Sexo, Violencia y Llantas, morceau dramatique dominé par le piano et les cordes.
Les violons et les chœurs s’imposent comme fil conducteur de cette œuvre monumentale. Divisé en quatre mouvements, Lux, "lumière" en latin, s’écoute comme une messe contemporaine. Une montée vers la lumière, où la voix de Rosalía se fait tour à tour fragile, céleste, et puissante.
Comme toujours chez Rosalía, la forme compte autant que le fond. Le clip du titre Berghain co-signé avec Björk et Yves Tumor, réalisé par Nicolas Méndez, multiplie les clins d’œil à l’histoire de l’art.
Dans l’une des scènes, l’artiste incarne La Dame à l’hermine de Léonard de Vinci en 1488 exposé au musée de la famille Czartoryski, à Cracovie. Dans une autre, elle adopte la posture de La Madeleine pénitente de Titien. On aperçoit l’artiste à moitié nue, très émue, les bras croisés sur sa poitrine, tout comme Madelaine.
Enfin, on la voit à genoux dans une chambre vide, baignée de lumière, c'est ainsi qu'elle évoque, aussi, sur ce clip le tableau Intérieur, rayon de soleil sur le sol du peintre danois Vilhelm Hammershøi, exposé à Londres.
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