Après avoir dévoilé son premier single Qui on est en début de semaine, M. Pokora se prépare à dévoiler son neuvième album qui sortira le 4 novembre. Un disque intitulé Epicentre qui annoncera une méga tournée l'an prochain pour ses 20 ans de carrière. Son parcours, les aléas de son immense popularité, sa vie de jeune papa à Los Angeles... Le chanteur s'est longuement confié à RTL.
Dans le petit teaser qui annonce cette tournée anniversaire, on voit M. Pokora gravir une montagne qui semble particulièrement haute. Une forme d'allégorie de sa carrière pour le chanteur. "L'image de ce teaser pour la tournée, c'est un parcours, c'est gravir des échelons. Il y a des moments plus durs où il faut se poser, réfléchir un peu. Il y a des moments où on rate des prises et il faut s'accrocher coûte que coûte et remonter. Pour moi, 20 ans de carrière, c'est une forme de sommet", reconnaît-il.
"20 ans, c'est pas 10 ans. Il y en a beaucoup qui fêtent les 10 ans de carrière en étant tout en haut de l'affiche. Mais 20 ans, ce n'est pas si commun que ça, complète M. Pokora. J'ai conscience de cette chance là et en même temps, j'ai conscience de tous les sacrifices et le travail que ça a été depuis toutes ces années. C'est la famille, c'est beaucoup de temps donné aux autres et très peu pour soi. C'est sacrifier sa vie de tous les jours".
Et M. Pokora de lever le voile sur certaines difficultés du quotidien, des aléas liées à sa célébrité dont il ne veut pas se plaindre mais qui impactent naturellement ses proches. Des personnes qui, elles, n'ont pas choisi d'être épiées en permanence par exemple. "On est constamment filmé, photographié, qu'on soit d'accord ou non, explique le chanteur. Ça fait partie des choses qu'il faut accepter, ça vient avec le package [de la vie publique]. Mais c'est des choses qui n'existaient pas quand j'ai commencé. Donc c'est des choses qui sont venues se rajouter au package au fur et à mesure des années".
"J'ai vraiment vécu une grosse transition dans l'industrie musicale, poursuit-il. Quand j'ai commencé, il n'y avait pas de digital, c'était le physique. Aujourd'hui, le digital a pris le dessus. Mais, il y a aussi le téléphone portable, les photos, les vidéos et tout ça qui n'existait pas. Aujourd'hui, on a beaucoup de choses qui nous sont volées. Cet été, j'étais sur la plage avec mes enfants. Au moment où j'arrive sur la plage, il y a des regards des gens. Ils étaient dans l'eau, ils sont repartis pour chercher leurs portables, et sont revenus dans l'eau avec leurs portables pour me prendre en photo en train de me baigner avec mes enfants", constate-t-il.
"Alors, je sais qu'ils ne se rendent pas compte. 95% des gens ne se rendent pas compte. Ils font ça parce qu'ils sont excités, ils sont contents mais ça fait partie des choses qui sont difficiles pour nous, en tant qu'êtres humains. Des fois on se dit : 'Ah ben voilà, en fait non, on va quitter la plage parce que je n'ai pas envie d'être filmé ou photographié pendant trois quarts d'heure quand je suis avec mes enfants dans l'eau !' Ce sont des petites choses comme ça et dont je ne me plains jamais parce que, comme je le dis, ça fait partie du package."
"Les gens aussi doivent avoir conscience qu'il y a aussi ça [dans le métier d'artiste]. Il y a plein d'aspects positifs, mais aussi des choses très difficiles. Et c'est pour ça que c'est un métier qui demande beaucoup psychologiquement et qui est très dur et qu'il y a beaucoup d'artistes qui pètent des plombs. Et il faut comprendre aussi..."
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