Lana del Rey a le sens de la provocation. Sans avoir besoin de danser le twerck (comme Miley Cyrus) ou d'apparaître à moitié nue dans un clip, la chanteuse américaine distille les petites phrases pour faire parler d'elle. La dernière en date : "J'ai couché avec beaucoup de gars de l'industrie musicale, mais aucun d'eux ne m'a aidé à sortir des disques, ce qui est énervant", a-t-elle confié.
Après avoir sorti son dernier album intitulé Ultraviolence, l'interprète de Born to die a accordé une interview pour l'édition août/septembre du magazine Complex. Dans cet entretien, elle est interrogée sur l'engouement qu'elle peut susciter, auprès des personnes qui l'admirent autant que chez ceux qui la détestent.
"Je sais ce que vous pensez de moi", lance-t-elle à cette dernière catégorie, en rapport à l'un de ses titres. Sur son troisième album sorti le 16 juin dernier, un titre évoquait clairement ce thème : Fuck my way up to the top.
Lana del Rey devient une habituée des petites phrases lancées l'air de rien et reprises par le monde entier. Quelques jours avant la sorti d'Ultraviolence, elle avait confié vouloir être "déjà morte", s'attirant les foudres notamment de la fille de Kurt Kobain, dont le père est mort à 27 ans.
En septembre 2012, elle avait également déclaré vouloir arrêter la chanson, avant de préciser plus tard que ce serait pour se consacrer aux musiques de film. En l'occurrence son propre court métrage, Tropico.
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