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La musique d'"Un Américan à Paris" se décline en disque
REPLAY - La musique de cette création, passée par le théâtre du Châtelet à Paris et actuellement à l'affiche à Broadway, est capturée sur un album qui vient de sortir et qui est le classique d'or "RTL" du mois de juin.
Gene Kelly et Leslie Carlson dans la version originale de "Un Américain à Paris"
Un Américain à Paris, c'est une musique de George Gershwin, et surtout un film (oscarisé) de Vincente Minelli en 1951 avec Gene Kelly et Leslie Caron. C'est de ce film dont s'inspire la comédie musicale qui a été créée cet hiver au Châtelet. Sa bande originale vient de sortir : c'est le classique d'or de ce mois de juin. C'est la toute 1ère fois que cette comédie musicale était montée. Jusqu'en janvier dernier, la partition n'avait servi qu'au film de Minelli ou à des concerts. C'est une troupe américaine habituée des comédies musicales qui l'interprète, et le résultat est grandiose !
Un Américain à Paris, c'est l'histoire d'un Américain installé dans la capitale, qui tombe amoureux d'une française promise à un autre, mais ça finit bien. C'est une œuvre truffée de tubes, voire de chansons, signées de Gershwin, qui étaient déjà des standards avant même qu'il les intègre à la pièce, comme le fameux I Got Rhythm. Cette composition a été écrite par les 2 frères Gershwin : George pour la composition, et Ira, son frère pour les paroles. Ils ont très souvent travaillé en duo, créant dans les années 20/30 une musique entre classique et jazz.
Un parcours musical atypique
George était un amoureux de la musique française de Debussy et Ravel. Mais on entend aussi chez lui des références à la musique juive, le Klezmer. Bien que né à Brooklyn, il était issu d'une famille juive originaire de Russie. Musicalement, son parcours était plutôt atypique : pas de conservatoire mais des cours avec un prof particulier. Ce qui lui a valu de vives critiques de ses pairs. Mais son talent était immense et quand il a commencé à composer et à être pianiste d'orchestre à Broadway, tous les Fred Astaire et autres Ginger Rodgers se sont littéralement arraché ses compositions.
They can't take that away from me, encore un standard qu'on trouve dans Un Américain à Paris, repris des dizaines de fois - par Franck Sinatra entre autres. George Gershwin avait 30 ans quand il a écrit cette oeuvre ponctuée de morceaux immortels, qui irradie de joie et vous met de bonne humeur pour plusieurs jours. Après sa création au Châtelet en janvier, la pièce se joue en ce moment à Broadway et a déjà reçu 4 Tony Awards, qui récompensent les meilleures comédies musicales. Ce classique d'or RTL du mois de juin vient de sortir chez Sony.
