Tout un pays s'était préparé à cette naissance. Mais une nouvelle fois, l'arrivée du troisième "Royal Baby" a largement dépassé les frontières du Royaume-Uni. Arrivée à la maternité, naissance, présentation officielle... L'actualité avait un fort accent britannique lundi 23 avril lors de l'accouchement de Kate Middleton à l'hôpital Sainte-Marie de Londres.
Un engouement qui surprend Stéphane Bern, spécialiste des familles royales. Surtout que le petit frère de George et Charlotte, troisième enfant de Kate et William, arrive en cinquième position dans l'ordre d'accession à la couronne. "À moins que toute la famille ne mange des champignons vénéneux, il y a peu de chances qu'il règne. Il n'y a pas d'enjeu politique", explique-t-il. Avant d'ajouter : "Je crois que c'est une part de rêve. Cette famille royale est une fenêtre ouverte sur la poésie et le rêve. C'est la continuité de l'histoire, il y a quelque chose d'éternel".
Une position qui offre au troisième enfant de Kate et William une certaine liberté. "Il y a toujours dans l'éducation des princes, l'héritier et la pièce de rechange. L'héritier c'est George, la pièce de rechange c'est Charlotte. Lui, en troisième position, aura plus de libertés mais aura la même éducation. Les temps ont changé", assure l'animateur de RTL.
Cependant, plus de 24 heures après la naissance de ce troisième "Royal Baby", un mystère persiste : le prénom. "Les Anglais sont ceux qui attendent le moins finalement car les Suédois attendent parfois le baptême, donc un mois ou deux. Là, on le saura dans les prochaines heures", tempère Stéphane Bern, qui voit un "jeu d'équilibre" entre tradition royale et volonté familiale.
Une chose est sûre, les bookmakers n'ont pas attendu la naissance pour faire monter les enchères. Ces derniers parient actuellement sur Arthur, Albert, James et même Alexander. "Cela fait marcher le commerce. Cet enfant aurait déjà rapporté 300 millions d'euros à l'État britannique", glisse-t-il évoquant les bouteilles de champagne ouvertes et les nombreux produits dérivés.
De son côté, Stéphane Bern a déjà une préférence : "J'aimerai bien Albert car cela fait 'Berty' en Anglais et c'était le prénom du père de la reine Elizabeth. Je crois qu'Elizabeth II appréciera beaucoup".
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