VIDÉO - "Fuck ICE, free Palestine" : quand la politique s'invite sur la scène des Emmy Awards

Durant la cérémonie des Emmy Awards, diffusée dans la nuit du 14 au 15 septembre, plusieurs acteurs et actrices ont exprimé leur soutien à Gaza.

L'actrice Hannah Einbinder a dénoncé la guerre à Gaza durant son discours.

Crédit : KEVIN WINTER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

En pleines tensions politiques aux États-Unis, quelques jours après l'assassinat de l'influenceur conservateur Charlie Kirk, la 77e édition des Emmy Awards - qui récompense le meilleur des séries et de la télévision américaine - a été marquée par plusieurs déclarations très politiques, notamment sur le conflit israélo-palestinien.

La meilleure actrice dans un second rôle, Hannah Einbinder de la série Hacks, a profité de son discours de victoire pour dénoncer la guerre à Gaza, les raids anti-immigration de l'administration Trump et son soutien à l'équipe de football américain des Eagles de Philadelphie. "Go Birds, Fuck ICE [Immigration and Customs Enforcement, que l'on peut traduire par la police de l'immigration et des douanes, ndlr] et libérez la Palestine", a-t-elle déclaré. Interrogée sur sa prise de position, l'actrice a expliqué qu'en tant que juive, il était de son "devoir de distinguer les Juifs de l'État d'Israël".

Sa collègue de The Ex, Megan Stelter a, quant à elle, affiché sur le tapis rouge un sac avec main où était inscrit "Cessez-le-feu".

"Go Birds, F*** ICE and Free Palestine" - #Hacks star Hannah Einbinder after her #Emmys win pic.twitter.com/OIIZD31rLf
— The Hollywood Reporter (@THR) September 15, 2025

Javier Bardem, un keffieh autour du cou

L'acteur espagnol Javier Bardem a porté durant la cérémonie un keffieh en soutien aux Palestiniens et a appelé au boycott des acteurs de l'industrie qu'il accuse de soutenir Israël pour sa guerre à Gaza. "Nous ciblons les groupes de cinéma et les institutions cinématographiques qui sont complices et liées au blanchiment ou à la justification du génocide à Gaza et d'Israël, ainsi que de son régime d'apartheid", a-t-il déclaré à l'AFP.

Pour rappel quelque 1.500 acteurs, réalisateurs ou encore producteurs du cinéma ont annoncé - dans une lettre publiée par The Guardian le 8 septembre dernier - leur volonté d'arrêter de travailler avec les institutions cinématographiques israéliennes. Les professionnels du cinéma signataires du cinéma accusent l'État hébreu d'être "impliquées dans le génocide" à Gaza.

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