C’est un casting cinq étoiles, dans une villa offrant une vue sur la baie de Cannes, que se sont offerts Laurent Ruquier et ses chroniqueurs. Penélope Cruz, Javier Bardem et Asghar Farhadi étaient présents autour du plateau pour présenter leur nouveau film, Everybody knows. "Un grand film", ont acclamé en chœur Yann Moix et Christine Angot.
Ce qui a particulièrement plu à Yann Moix se situe en fait dans l’ancrage espagnol. Un thriller, du moins en apparence, dans la société ibérique. Des acteurs phares espagnols. "Javier et Penélope en Espagne, je trouve que ça les désacralise. Ce film est un hommage au cinéma, a assuré le chroniqueur. Et plus un film est local, imprégné dans une terre, plus il parle aux gens."
Paradoxe, si le film paraît ancré dans l’Espagne profonde, Asghar Farhadi est iranien. Une belle prouesse pour celui qui avait réalisé Le Passé, avec Tahar Rahim et Bérénice Bejot. "Les Espagnols disent que ce film est plus espagnol que les films réalisés par les réalisateurs espagnols, a souligné Javier Bardem. Oscar a atteint son objectif : travailler dans une autre culture que la sienne."
Une forme d’exil culturel au premier abord, souligné par Christine Angot, que rejette pourtant le réalisateur. "Je n’ai pas envie de faire un tour du monde. Parfois il y a des histoires qui viennent à vous et vous êtes obligés de les faire. La France et l’Espagne avaient un terrain que je sentais favorable."
L’attachement à son pays d’origine, un sentiment qu’a argué Penélope Cruz à la chroniqueuse qui l’interrogeait à son tour sur l’exil. "Je suis partie avec un billet retour, assure la star. J’ai vécu trois ou quatre ans aux États-Unis parce que j’aime bien ce pays, mais je n’ai pas eu le sentiment d’avoir à m’exiler pour travailler. Ma famille est toujours venue avec moi, nous sommes obsédés par la famille."
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