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Marine Tondelier, Marion Cotillard, Camélia Jordana ont apporté leur soutien au collectif féministe Nous Toutes au lendemain de l'injure lancée par Brigitte Macron à leur encontre.
Depuis ce mardi 9 décembre au soir, les réseaux sociaux se remplissent de la punchline "Je suis une sale conne". L’actrice Marion Cotillard, l’artiste Camélia Jordana ou encore la présidente des Écologistes, Marine Tondelier, ont publié ce message sur leur compte Instagram. "Je suis une sale conne et je suis fière de l’être", a même écrit l'élue.
D’autres personnalités ont apporté leur soutien via une story en repartageant la citation. C'est le cas de la mannequin Caroline de Maigret, la journaliste Nesrine Slaoui qui a lancé "gloire aux sales connes" ou encore l’artiste Élodie Frégé sous forme du hashtag "#salesconnes" ont participé au mouvement de solidarité.
Toutes réagissent aux propos de Brigitte Macron visant des militantes féministes du collectif Nous Toutes.
À l’origine de cette mobilisation, une vidéo publiée par Public lundi 8 décembre. On y voit la Première dame s’adresser à l'humoriste Ary Abittan en coulisses aux Folies Bergère, la veille de son spectacle. En référence aux militantes qui avaient interrompu une représentation, elle lance en riant : "S’il y a des sales connes, on va les foutre dehors." Avant d’ajouter : "Surtout des bandits masqués."
Selon l’entourage de l’épouse du chef de l’État, il s’agissait d’"une critique de la méthode radicale employée" par le collectif Nous Toutes. Mais la phrase est rapidement devenue un symbole pour celles et ceux qui dénoncent les violences sexistes et sexuelles et le traitement réservé aux militantes féministes.
Samedi 6 décembre, quatre militantes du collectif féministe avaient interrompu le spectacle d’Ary Abittan portant des masques à l’effigie de l’humoriste avec la mention "violeur". Elles scandaient "Abittan violeur", comme l’a rapporté l’organisation dans un communiqué, pour dénoncer son retour sur scène.
L’acteur avait été accusé de viol en 2021 par une jeune femme qu’il fréquentait. Après trois ans d’enquête, l’affaire s’est conclue par un non-lieu confirmé en appel en janvier dernier. Malgré cela, ses représentations sont régulièrement ciblées par des militantes estimant que son retour sur scène envoie un signal délétère aux victimes.
C'est ainsi que la phrase de Brigitte Macron, captée en coulisses, s’est donc transformée en slogan de soutien aux militantes, repris massivement sur les réseaux sociaux.
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