La chronique de Laurent Gerra du 5 mars 2024

Alain Jupé se réjouit de toutes les paroles qui se libèrent : "Je me sens solidaire de tous les Metoo qui se succèdent : Metoo filles, Metoo cinéma, Metoo garçons, MetooPPDA, MetooGérard Miller et dernièrement Metoo Sénat", déclare l'ancien Premier ministre qui lui aussi a de quoi se plaindre. "Je voudrais révéler ce matin que nous aussi, au Conseil Constitutionnel, nous avons lancé un hashtag intitulé 'Ashtag-Metoo-Conscons'. Nous sommes plusieurs membres du Conseil Constitutionnel à avoir été victimes d’agissements honteux et nous balançons tout sur la place publique", explique Alain Juppé qui explique notamment avoir été "été pincé au postérieur par une main anonyme lors d’un cocktail mondain". 

Plus largement, les Sages sont victimes d'un odieux chantage à "la sieste-tape" : "La sieste-tape en question est une vidéo dégradante dans laquelle on nous voit tous roupiller devant le projet de loi sur la réforme du tiers payant. Nul doute que c’est un coup bas qui vient de haut pour nous discréditer", se désole l'ancien Premier ministre.

De son côté, Jean-Pierre Raffarin découvre la nouvelle intelligence artificielle chinoise qui permet de communiquer avec les personnes disparues : "Préparez-vous à trembler. J’allume donc mon smartphone… Me connecte sur l’application… Et c’est parti : j’entre en contact avec Jacques Chirac. Bonjour Président Chirac !". L'ancien Premier ministre a trouvé de quoi s'occuper...
 
 Dans cette chronique du 5 mars, Laurent Gerra a également imité Jean d'Ormesson, Jack Lang et Pascal Praud. 

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