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Kevin Davy White "n'aura pas le destin de Johnny, mais sûrement une belle carrière"

ÉDITO - La journaliste de RTL revient sur un épisode de l'émission "X Factor", qui a vu un concurrent retoqué par les jurés de la version française de "The Voice" arriver en finale du talent show britannique

Kevin Davy White dans "X-Factor" le 2 décembre 2017
Crédit : Photo by Dymond/Thames/Syco/REX/Shutterstock
Isabelle Morini-Bosc

On a tous en nous quelque chose de Tennessee, c'est vrai. On a tous en nous quelque chose de Johnny, c'est sûr. Et ils ont tous en eux quelque chose de Johnny, c'est certain. Qui ? Les chanteurs, évidemment. Tous. Ceux de la génération de Johnny. Ceux de la génération suivante. Ceux d'aujourd'hui. Je le constate même si je n'aime pas les formules toutes faites actuellement inévitables. 

Mais le fait est là, tous les chanteurs admirent Johnny, tous les chanteurs sont Johnny... à un moment ou à un autre. Y compris Kevin Davy White. Pardon ? Vous ne connaissez pas Kevin Davy White, qui a sûrement regardé samedi les incroyables funérailles de Johnny, plus suivies que celles d'un chef d'état des Champs-Élysées à la Madeleine. Dominique Besnéhard les comparait, en impact et en chaleur humaine, à celles du roi Baudoin en Belgique. 

Plus personne n'aura jamais la carrière de Johnny

Isabelle Morini-Bosc

Un autre convive évoquait, lui, les obsèques de Victor Hugo en 1887, seul enterrement pouvant lui être comparé "en grandioserie". Moi, je citerais aussi Édith Piaf, que Johnny admirait d'ailleurs beaucoup. Mais revenons à Kevin Davy White. Car c'est en fait lui mon "thème du jour". Kevin Davy White n'aura sûrement pas la carrière de Johnny, car plus personne n'aura jamais la carrière et le destin de Johnny. Ce que nous avons tous compris samedi, c'est que, dans dans la chanson française, il y aurait l'avant et l'après Johnny. 

Mais Kevin Davy White, doté d'un bel organe, vocal évidemment, aura en revanche sûrement une "carrière". On la lui souhaite. De nombreux Britannique viennent en effet de s'enticher de lui. mais s'il marque un jour son époque, ce ne sera pas grâce aux jurés de The Voice. Quand il s'est en effet présenté devant eux en 2016, il n'a eu droit à aucun retournement de fauteuil ni de situation. Pendant 3 minutes, ils se sont tous dit, notamment Zazie et Garou "Mais c'est insensé. On est fou. Pourquoi est-ce qu'on se se retourne pas ? Il a tout, lui. Vas-y, toi". 

"X-Factor" a eu l'audace dont a manqué "The Voice"

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Jusqu'à la dernière note, le téléspectateur les entend s'agacer de ne pas "y aller". Comme Depardieu a coutume de le dire si justement, "il vaut mieux faire les choses au lieu de s'interroger sur l'opportunité de les faire. Il faut cesser d'avoir peur". Le jury aurait dû méditer cette phrase bien sentie et ressentie avant de laisser Kevin repartir, bredouille mais pas bredouillant, en coulisse.

Les 4 avaient semblaient d'ailleurs à la fois "concons", conquis, contrits, confus ! L'histoire ne s'arrête pas là, sans quoi ce billet n'aurait pas lieu d'être, et je me contenterais de m'interroger une nouvelle fois sur les engouements et les rejets, incompréhensibles dans les deux cas, du jury, que j'apprécie au demeurant (mon chouchou restant Pagny), pour un programme que j'aime tout autant. 

Or donc, qu'a fait notre Kevin Davy White, évidemment déçu, désappointé, dépité, mais pas désespéré ? Il a simplement placé sa voix et ses espoirs dans une autre émission : X-Factor. Si ce télé-crochet britannique ne s'est pas imposé en France (notamment à cause d'une salle trop froide et d'une scène trop grande "noyant" les candidats), il est devenu une institution en 13 ans en Angleterre

Et c'est donc le petit français Kevin qu'on a brusquement vu apparaître en septembre sous l'énorme croix au contour rouge du plateau de la chaine ITV, face au créateur du concept Simon Corwell, et aux 4 autres jurés. 

Que le jury de "The Voice" soit plus "transgénérationnel"

Et les 5 ont été enthousiastes, le jugeant bon pour le service et l'étape suivante. Puis celle d'après. C'est ainsi que, fin novembre, après une demi-fnale époustouflante, il s'est retrouvé dans la dernière ligne droite sous les applaudissements de ses "juges", tous debout. Cette finale, il ne l'a pas remportée. Mais vu les scores très serrés entre les "prétendants-au-titre", c'est tout comme. C'est d'ailleurs ce que la production lui a martelé, lui prédisant un glorieux avenir musical. 

On le lui souhaite, en osant suggérer au jury 2018 de The Voice, de se rappeler Kevin Davy White durant les prochaines écoutes à l'aveugle; autrement dit d'être parfois moins "branchés et plus transgénérationnels". Transgénérationnel, Johnny l'était, au sens le plus complet du terme. Trois "tranches-d'âge" l'ont en effet aimé, et il aimait, lui, les artistes de tous les temps: Piaf, Brel, Schubert. 

Que Pagny, Zazie et Obispo ne l'oublient pas, eux qui ont travaillé avec le "patron". D'autant que l'émission porte en fait son nom. Et bien oui : The Voice, "la Voix", c'est lui, non ?, C'est Johnny!     

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