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John Travolta : "Chaque soir, je pleurais jusqu'à ce que je m'endorme"

PODCAST - John Travolta ne s'est jamais méfié. Ni de lui-même, ni des autres. Il ignorait, qu'en faisant du cinéma, il entrait dans un labyrinthe qui allait se refermer sur lui. Il s'aperçut trop tard qu'il était piégé.

John Travolta
John Travolta
Crédit : AFP
John Travolta : 'Chaque soir je pleurais jusqu'à ce que je m'endorme'
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Jean-Alphonse Richard - édité par Amandine Lemaire

John Joseph Travolta a vu le jour le 18 février 1954 dans la petite ville d'Englewood, de l'autre côté du fleuve Hudson, juste en face de New York. il grandit paisiblement au sein d'une famille ni riche, ni pauvre, amicale et rassurante. Il se souvient de l'entrepôt de son père, le Travolta Tire Exchange, et des nuits blanches passées dans sa chambre à regarder les avions décoller et se poser à l'aéroport de La Guardia...

À l'âge de six ans, il déclare déjà vouloir être enfant acteur. Il se produit alors en spectacle devant ses parents. Il postule pour faire partie d'une émission télé, le Garry Moore Show, et prend des cours de comédie pendant les vacances d'été. "J'arrivais à dupliquer ce que faisaient les vrais acteurs... Je ne les imitais pas... J'avais cette chance de pouvoir observer les gens, bien les regarder et pouvoir les absorber", expliquera plus tard John Travolta. 

Travolta demande alors à ses parents de quitter l'école pour tenter sa chance : partir à New York et devenir acteur. "C'est ce que je veux faire... Et il n'y a rien d'autre qui m'intéresse", leur dit-il. Sa mère est conquise. Son père réticent. Il propose un marché à son fils. Un an pour faire ses preuves... S'il échoue, il devra retourner à l'école. Il n'y retournera pas.

"Saturday Night Fever", le début du succès

Plus tard, dans le début des années 70, l'Amérique prend déjà ses distances avec le peace and love, le Vietnam et la pop music. Voici venu le temps du disco ! Un grand reportage du New York Magazine raconte les nouveaux samedis soirs de la jeunesse de Brooklyn. Et retient l'attention des scénaristes. 

Travolta serait parfait dans le rôle d'un beau mec, simple employé d'une quincaillerie de Brooklyn et qui va trouver la rédemption en boite de nuit... Travolta lit le script en une nuit et refuse dans un premier temps... Pas assez bien pour lui. Peur que ce rôle conforte son image de bellâtre insouciant... "Je ne voyais pas quoi faire de ce Tony Manero" avoue-t-il. Ce film s'appelait Saturday Night Fever, la "Fièvre du Samedi Soir". 

L'invité "Confidentiel"

Olivier Delcroix, journaliste, rédacteur en chef du Figaroscope, auteur de l'encyclopédique "Le cinéma d’action américain" paru chez Hoëbeke.

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