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Emma Watson menacée par des pirates après son discours féministe à l'ONU
Les pirates du site internet 4chan veulent poster des photos nues de l'actrice célèbre pour son rôle dans la saga Harry Potter à la suite de son discours pour l'égalité entre hommes et femmes au siège de l'ONU le 20 septembre.
Emma Watson sur le tapis rouge de Leicester Square, à Londres, à l'occasion de la première du film "Noé", le 31 mars 2014
Crédit : AFP / BEN STANSALL
Le scandale du vol de photos intimes de stars massivement diffusées sur Internet continue. L'actrice Emma Watson est menacée par les pirates informatiques présents sur le site internet 4chan, où les premières photos ont été dévoilées, ils disent vouloir diffuser des photos intimes et dénudées de la star britannique.
Emma Watson devient désormais une victime potentiel de ces atteintes graves à la vie privée. Elle rejoint l'actrice Jennifer Lawrence qui été la cible principale du premier piratage perpétré début septembre. L'actrice et d'autres célébrités américaines ont même subit une deuxième attaque durant le week-end du 20 et 21 septembre.
Emma Watson défend l'égalité des sexes
Cette menace gratuite des pirates envers Emma Watson est liée à son discours discours prononcé le 21 septembre devant l'organisation des nations unies (ONU). L'actrice est depuis début juillet ambassadrice de bonne volonté d'ONU Femmes, agence des Nations-Unies pour l'égalité et l'indépendance des femmes dans le monde.
La britannique a évoqué sa campagne pour l'égalité hommes-femmes. Baptisée "HeForShe", elle vise à rassembler un milliard d'hommes pour défendre l'égalité des sexes.
Devant la popularité des propos de la jeune femme de 24 ans, largement repris sur internet, les pirates ont crée une page intitulée "Emma, tu es la suivante". Le site se construit sous la forme d'un compte à rebours. Il montre une photo grossièrement détourée d'Emma Watson à côté de laquelle court un décompte qui arrivera à son terme le 26 septembre.
Début septembre, Emma Watson avait pris la défense de Jennifer Lawrence sur Twitter. "Pire que de voir l'intimité de femmes violée sur un réseau social, c'est lire les commentaires si peu compatissants sur cette affaire", avait-elle déclaré.
