La tribune de Nicolas Bedos appelant à abandonner la distanciation sociale et les masque au profit d'une vie risquée mais intense en pleine pandémie de coronavirus n'en finit pas de provoquer des réactions. Après celle du ministre de la Santé, Olivier Véran, ce sont les deux acteurs du film de Jan Kounen, Mon cousin, qui ont pris la parole sur RTL.
"Je trouve qu'il n'a pas complètement tort. je pense qu'il est urgent d'être imprudent. Et vivre c'est dangereux, je le pratique tous les jours, a commencé le comédien belge François Damiens. Je fais très attention quand je pars dans ce genre de considérations. Moi je l'ai eu aussi [le Covid-19], j'ai perdu ma grand-mère, j'ai eu très peur, j'ai eu des problèmes de cœur, de poumons, de tête... J'ai des ampoules aux pieds aussi, plaisantait-il pour alléger la situation. Évidemment, il faut rester prudent mais je comprends ce qu'il veut dire aussi. Il ne faut pas le prendre comme ça, comme en bloc".
"Vivre, mourir... C'est bien quand on a pu sauver deux-trois personnes dans sa vie, ou d'être Jean Moulin, philosophait en réponse Vincent Lindon. C'est compliqué avec nos vies [d'acteurs célèbres] de parler de 'vivre et mourir', parce qu'on est tellement privilégiés que c'est presque insultant pour les gens qui vraiment en bavent terriblement et en même temps je comprends ce que [Nicolas Bedos] a voulu dire. Je suis ni pour, ni contre, j'entends le fond de sa pensée. La forme - des réseaux sociaux - je l'aime moins. (..) Mais il faut transgresser parfois oui, conclut l'acteur français.
Dans un texte publié sur Instagram le 24 septembre, Nicolas Bedos a écrit : "Arrêtez tout, TOUT. Les masques. Les confinements. Excepté face à vos parents très fragiles (quand ils le souhaitent, ce qui n'était pas le cas de mon père [décédé le 28 mai 2020], meurtri à mort d'être privé de notre amour). Vivez à fond, tombez malades, allez aux restaurants, engueulez les flicaillons, Contredisez vos patrons et les lâches directives gouvernementales. Nous devons désormais vivre, quitte à mourir (nos aînés ont besoin de notre tendresse davantage que de nos précautions). Un message qui se terminait ainsi : "Vivons à fond, embrassons-nous, crevons, ayons de la fièvre, toussons, récupérons, la vie est une parenthèse trop courte pour se goûter à reculons".
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