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"Ce n'est plus Intervilles" : l'émission culte est de retour à la télévision… sans les vachettes

Quasiment dix années après sa dernière diffusion, "Intervilles" fait son grand retour ce jeudi 3 juillet au soir sur France 2. Mais pour cette nouvelle édition, le programme dorénavant présenté par Nagui se fera sans les célèbres vachettes. Un affront pour certains fidèles de l'émission.

La nouvelle formule d'Intervilles sera sans vraies vachettes mais avec mascotte vachette nommée Topa

Crédit : France Télévisions

INTERVILLES - L'émission culte de retour à la télévision... sans les vachettes

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Denis Granjou - édité par Teddy Perez

Intervilles fait son retour ce soir à la télévision française. Au menu de la nouvelle saison de ce programme, il y aura toujours des épreuves entre deux communes. Mais un changement a été opéré par Nagui, désormais aux commandes. L'animateur vedette n'a pas voulu remettre les célèbres vachettes landaises. Une décision incompréhensible, à Mont-de-Marsan, ville du sud-ouest qui a participé à plusieurs éditions de ce jeu imaginé par Guy Lux dans les années 60.

C'est un détail qui n'en est pas un pour Florence, une Montoise de 45 ans. Intervilles sans les vachettes, "ce n'est plus Intervilles" :  "Tout le monde s'est adapté aux vachettes. Maintenant, il ne faut plus toucher à rien, comme si les vaches avaient mal. Sans commentaire." Josiane partage le même avis. C'était une fidèle de l'émission mais cette nouvelle version se fera sans elle devant son écran : "Ça s'appelle Intervilles mais pour nous, ce n'est plus Intervilles".


Charles Dayot, maire de Mont-de-Marsan, se refuse quant à lui de polémiquer sur Nagui. "C'est sûrement un très grand professionnel de la télévision. Je ne doute pas qu'il aura son public", partage-t-il au micro de RTL. Cependant, celui qui a été capitaine de l'équipe montoise il y a quelques années comprend que le Grand Sud ne soit plus représenté dans la nouvelle formule version Nagui, sans vachettes.
"On ne s'est pas passé le mot, mais j'ai l'impression que tous mes collègues sont comme moi. Ils disent que sans les vachettes, c'est un peu désolant", regrette l'édile. Il ajoute : "J'aurai autre chose à faire que de regarder quelque chose qui ne ressemble plus à l'image d'Epinal que l'on avait".

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