L'UNESCO en a fait un chef-d'œuvre du patrimoine oral de l'humanité. La place Jemaa El-Fna à Marrakech tient sa légende lorsqu'elle fut filmée par Alfred Hitchcock dans L'homme qui en savait trop. On découvre une place, arrivée de la gare routière, doublée d'une sorte de brocante permanente avec des cabanes en bois de bric et de broc. Il en fut ainsi jusqu'au début des années 80, avant un immense incendie qui a ravagé toutes ces baraques de bois. L'endroit a été alors repensé et la légende s'y construit dès lors. Les souks de Marrakech sont également les plus beaux et les plus riches du Maroc.
Bien sûr, il faut aller parcourir le dédale de la Médina dans laquelle l'âme de la ville règne. Le calme des ruelles sinueuses, dans lesquelles on distingue le doux "glouglou" d'une fontaine, tranche avec l'effervescence des souks. Votre nez sera délicatement flatté par des senteurs d'oranger ou des fragrances de jasmin. Tout cela se cache toujours derrière les murs de milliers de maisons, de riads, de fondouks de la Médina.
Si, malgré la curiosité, on n'ose pas pousser une porte ou jeter un œil par une encoignure, il existe un lieu à ne pas manquer, une porte qui doit être franchie absolument : celle du jardin secret. Ce jardin absolument magnifique hérité d'un palais saadien du XVIème siècle. Il est composé en deux parties : d'abord, un jardin exotique planté d'essences du monde entier, qui embaument, qui explosent de couleurs. Il y a des jacarandas d'Amérique centrale ou des flamboyants de Madagascar. Ensuite, un jardin islamique, classique, en quatre parterres, planté de grenadiers, de figuiers, de datiers, avec au centre un kiosque abritant une fontaine qui rappelle à tous les Marrakechis ce qu'ils doivent aux sommets encore enneigés de l'Atlas.
Toujours dans la Médina, le musée de la photographie présente plus de 5.000 clichés de Marrakech depuis l'invention de la photo. On passe devant le minaret de la Koutoubia, érigé au XIIe siècle et qui a servi de modèle à celui de la Giralda à Séville. À voir de l'extérieur uniquement, car on ne peut le visiter. Le palais de la Baïa, lui, date de la fin du XIXe siècle : chef-d'œuvre absolu de l'art marocain, il est composé de 150 pièces sur huit hectares. Un festival d'entrelacs, de moucharabiehs, de marbre, de cèdre, de patios, sans oublier son jardin rempli d'hibiscus, d'oranger et de jasmin. En fait, c'est une ville dans la ville qu'un vizir s'est payé au XIXe siècle. On y trouve également une mosquée, un hammam, un mausolée, un harem, des écuries. Aujourd'hui, tout ce palais de la Baïa est propriété du roi du Maroc.
Dernier passage à ne pas rater : le quartier de Guéliz. A Marrakech, il représente tout ce qui n'est pas la Médina. C'est là où se trouve le fameux jardin Majorelle, qui abritait l'atelier du peintre Jacques Majorelle, son atelier historique. Il est peint en bleu mauve, le fameux bleu Majorelle qui claque au milieu de ce jardin émouvant de poésie, univers végétal et aquatique, avec des bassins, des fontaines. Un jardin marqué par le souvenir de son dernier propriétaire, le couturier Yves Saint-Laurent dont les cendres ont été dispersées dans le jardin.
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