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Picasso : les secrets du maître révélés au Canada

Des analyses faites au Canada sur une toile de Pablo Picasso ont dévoilé certaines méthodes de travail du peintre espagnol.

Picasso dans son atelier
Picasso dans son atelier
Picasso : les secrets du maître révélés au Canada
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La rédaction numérique de RTL & Jean-Alphonse Richard

Nous allons au Canada, à Ontario, où un Picasso accroché au musée de la ville commence à livrer des secrets tout à fait singuliers. La toile s'appelle La Miséreuse Accroupie. C'est un chef d'oeuvre reconnu de Pablo Picasso qu'il a peint en 1902, tout au début de sa fameuse période bleue. Comme son nom l'indique, on y voit une mendiante agenouillée, drapée dans un long manteau couleur moutarde et dont le visage pourrait ressembler à celui de la Vierge Marie. Il y a quelques années, des experts avaient noté de drôle de griffures sur le tableau. 

Elles semblaient indiquer que d'autres pigments, et donc peut-être une autre peinture, se trouvait sous le personnage de la Miséreuse Accroupie. La toile a fait l'objet d'un premier examen décevant. Elle a été récemment passée au crible grâce à une technologie révolutionnaire, les rayons X fluorescents, et là surprise, il y a bien un tableau sous le tableau, et c'est tout un paysage qui est soudain apparu.

S'inspirer de formes déjà peintes

Un paysage bucolique de Barcelone. Le parc du Labyrinthe d'Horta. Sans doute une oeuvre de Santiago Rusinol, leader du mouvement moderniste catalan qui connaissait Picasso. Rien d'étonnant à ce que le peintre ait peint au dessus d'une autre oeuvre, à l'époque, comme beaucoup d'artistes sans le sou, il lui arrivait de récupérer ça et là des toiles laissées dans un coin pour pouvoir les utiliser. 

Le plus surprenant dans cette histoire, c'est que Pablo Picasso a utilisé les courbes du paysage pour dessiner celles de sa mendiante. Même technique pour La Chambre Bleue, autre oeuvre connue, où un barbu se cache sous la femme qui repasse. Grâce aux toutes dernières technologies, on sait désormais que Picasso avait sans doute un truc. S'inspirer de formes déjà peintes pour créer sa propre composition. Pas du tout un copiste bien sûr, mais sans doute le besoin de ne pas partir d'une toile blanche. Il est peut être là le mystère Picasso, enfoui sous ses personnages...

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