Christine Berrou : "Les gars du curling, ce sont eux qu'il fallait envoyer sur la N118"

Christine Berrou s'enthousiasme pour les Jeux olympiques d'hiver, notamment pour le patinage artistique et le curling.

Christine Berrou

Crédit : Élodie Grégoire

Personne ne me l'avait dit, mais figurez-vous que pendant que les deux Corées se réconcilient, il y a des JO. Des vrais JO, avec Nelson Monfort, le seul homme au monde à être à la fois en VO et en VF. Avec du ski de fond : c'est du ski, mais avec du fond, c'est pour les lecteurs de Télérama. Avec du patinage de vitesse, où il faut tourner en rond. Du coup pour gagner, ce n'est pas des sportifs qu'il fallait envoyer, c'est le débat sur la PMA.

J'aime bien regarder le patinage artistique pour les costumes. Je n'aime pas le sport, mais j'aime les gens qui assument de s'habiller comme les membres du groupe ABBA. Après l'épreuve de patinage, les spectateurs balancent sur la glace des centaines de peluches, des fleurs. Ils envoient deux pauvres jeunes filles pour tout ramasser. Au curling, les spectateurs ne balancent rien du tout, pourtant ils ont quand des gars pour balayer avec beaucoup d'efficacité. Ce sont eux qu'il fallait envoyer cette semaine sur la N118.

Les JO ont beaucoup changé. À Saint-Louis en 1904, le niveau n'était pas très élevé puisque le vainqueur du marathon, Thomas Hicks, avait passé la ligne d'arrivée complètement ivre. Si c'était comme ça aujourd'hui, pourquoi on s'embêterait à envoyer nos meilleurs sportifs alors qu'on a Gérard Depardieu.

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