En Direct
2 min de lecture
Charles de Gaulle, président de la République, lors de l'annonce des accords d'Evian, le 19 mars 1962.
Crédit : AFP
Il est 20h20, en ce 22 août 1962, à Clamart (Hauts-de-Seine), quand deux voitures qui roulent en direction de Villacoublay tirent sur la voiture présidentielle de Charles de Gaulle. Sa DS, qui transporte aussi sa femme Yvonne de Gaulle, encaisse une douzaine de balles, sur la centaine tirée au total. Le fait qu'ils aient survécu est un miracle, alors qu'ils sont pris en chasse par deux groupes armés qui sont essentiellement composés de membres de l'OAS, partisans d'extrême-droite de l'Algérie française. Le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry, chef du groupe, est fusillé le 9 mars 1963 : c'est le dernier à qui un tel sort est réservé en France.
Dans ce groupe se trouvent également trois Hongrois, dont Lajos Marton, dernier survivant qui disait, dix ans auparavant, ne rien regretter, si ce n'est une chose : "Je regrette que l'opération n'ait pas réussi". L'attentat raté s'inscrit dans la lignée des moults attentats entrepris contre les présidents successifs : celui du 11 avril 1981 contre Valéry Giscard d'Estaing l'illustre bien.
Alors qu'il atterrit en Corse pour faire campagne pour sa réélection, deux bombes explosent dans l'aéroport d'Ajaccio. Deux blessés et un mort sont à déplorer, provoqués par un engin puissant caché dans une consigne automatique et un autre dans des toilettes, alors que le président était encore sur la piste. Mais cela n'a pas modifié son itinéraire, son meeting prévu le soir même s'est tenu normalement, et tout s'est bien déroulé pour lui.
Re-belote le 14 juillet 2002, lors du défilé des Champs-Élysées. Alors que Jacques Chirac descend l'avenue la plus célèbre au monde, deux coups de feu retentissent. Ils proviennent de la carabine de Maxime Brunéry, militant néonazi âgé de 25 ans à l'époque. En ce jour de fête nationale, ce sont des passants qui ont sauvé le président de la République en se jetant sur le tireur. Jacques Chirac n'a même pas réalisé ce qu'il se passait, les balles ne l'ayant pas touché. Condamné à dix ans de prison, le coupable sort en 2009, et exprimera des regrets sur son acte auprès du JDD en 2019. Pourtant, en 2021, il manifeste contre la dissolution du GUD (Groupe Union Défense) décidée par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
Pour remédier à ces problèmes de sécurité, depuis 1973, près de 70 agents sont chargés de la protection du président au sein du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR).
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte