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Marion Cotillard évoque sur RTL son rôle de bimbo dans "Gueule d'Ange"

RENCONTRE - L'actrice française est à l'affiche ce mercredi 23 mai du film "Gueule d'ange" de Vanessa Filho. Elle incarne Marlène, une jeune maman égoïste qui néglige le bien-être de sa fille.

Marion Cotillard avant la projection du "Grand Bain" le 13 mai 2018 à Cannes
Marion Cotillard avant la projection du "Grand Bain" le 13 mai 2018 à Cannes
Crédit : Alberto PIZZOLI / AFP
Marion Cotillard : une histoire personnelle lui inspire son rôle dans "Gueule d'Ange"
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Laissez-vous tenter du 23 mai 2018
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Stéphane Boudsocq & Le Service Culture

Côté cinéma français, sort un nouveau film présenté au festival de Cannes cette année. Il s'agit de Gueule d'ange réalisé par Vanessa Filho avec Marion Cotillard. Un premier film pour cette jeune réalisatrice, vu dans la sélection "Un certain regard".

On découvre l'histoire de Marlène, une bimbo du midi égoïste et écervelée, qui veut vivre, s'amuser et profiter de la vie. Mais la jeune a une petite fille qu'elle néglige, jusqu'à s'absenter pendant plusieurs jours et laissant l'enfant livrée à elle-même. Un film rude et touchant avec les qualités et les défauts d'un premier long-métrage mais qui peut compter sur deux actrices formidables : la petite Ayline Etaix et Marion Cotillard.

Maquillée de manière outrancière, allure vulgaire et belle à la fois : un rôle de composition que la star a joué en s'y investissant totalement sans jamais juger son personnage. Elle-même a été indirectement confrontée à cette situation auparavant dans son entourage. "J'ai été très heurtée à ce moment-là par le jugement des gens (...) qui se permettaient de la juger [cette maman]", explique la comédienne.

Aujourd'hui, l'actrice a les épaules et la carrière pour ce style de rôle. Mère de deux enfants, elle reconnait que le personnage de Marlène lui aurait parlé différemment il y a quelques années encore. "Je n'aurais pas eu de mal à comprendre ce non-amour pour soi et puis ce sentiment d'abandon de la part de l'enfant", confie-t-elle. "Le mal-être de Marlène, je l'ai plus ou moins approché dans ma vie personnelle".

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