"Mad Max" accusé de propagande féministe
Accusé d'être un outil de propagande féministe, le blockbuster de George Miller provoque l'indignation d'un activiste des droits des hommes qui appelle à boycotter le film.

À peine 24 heures après la sortie en salle de Mad Max : Fury Road, le nouvel opus de la saga signée George Miller suscite déjà des polémiques. Un activiste des droits des hommes dénonce sur son blog "une propagande féministe désastreuse".
Une course-poursuite de près de deux heures, du sang, des armes et de la bagarre, le quatrième volet de Mad Max avait tout pour être "un vrai film d'hétéro" et plaire aux militants des droits des hommes, comme l'affirmait sur son site, Aaron Clarey, un blogueur se décrivant lui-même comme misogyne.
Une mascarade féministe
Excité par la dose de testostérone promise, ce monsieur a déchanté en découvrant la bande-annonce. "Mon 6e sens a commencé à déceler deux ou trois choses", écrit Aaron Clarey. Et cette chose n'est autre que la magnifique Charlize Theron, présente sous les traits de Furiosa, une valeureuse guerrière. La présence intempestive de ce personnage féminin éclipse le vrai héros du film, Mad Max.
Non seulement l'homme fort du film disparaît au profit d'une femme mais en plus cette dernière se permet de lui donner des ordres. "Personne n'aboie des ordres à Mad Max", clame Aaron Clarey sans avoir vu le film.
Personne n'aboie des ordres à Mad Max
Aaaron Clarey, blogueur
Hollywood infiltré par les féministes
L'auteur d'un livre sur le déclin de l'Amérique va même plus loin et sombre dans la théorie du complot. Hollywood serait désormais aux mains des féministes et tenterait de berner les "vrais hommes" avec des bandes-annonces nourries de cascades, de tornades de feu et de biceps saillants. Mad Max est une ruse, "un cheval de Troie guidé par les féministes. Les gauchistes d'Hollywood l'utilisent (vainement) pour insister sur le fait que les femmes sont égales aux hommes dans tous les domaines, physique, force et logique inclus.", dénonce Aaron Clarey.
C'est un cheval de Troie guidé par les féministes, et les gauchistes d'Hollywood l'utilise (vainement) pour insister sur le fait que les femmes sont égales aux hommes dans tous les domaines, physique, force et logique inclus.
Aaron Clarey, blogueur
Pour contrer cette propagande, l'auteur de ce billet de blog, appelle les internautes à dénoncer cette supercherie et à boycotter le film. Une opération lancée afin de conserver les vrais films d'action américains. "Si Fury Road est un blockbuster, alors toi, moi et tous les autres hommes (et les vraies femmes) de ce monde ne pourront plus avoir la chance de voir un vrai film d'action."
Personne ne sait si la déclaration d'amour d'Aaron Clarey au cinéma américain va émouvoir ses concitoyens. Mais une chose est certaine, Mad Max : Fury Road est un film australien.