Luc Besson : "Tout le monde réclame la suite de Lucy"

Luc Besson a de quoi être heureux. Grâce à Lucy, le réalisateur renoue avec le succès de ses débuts comme Le Grand Bleu ou Le Cinquième élément. Son nouveau film de science-fiction a franchi les 400 millions de dollars de recettes et les 5 millions d'entrées en France.

Luc Besson s'amuse de cet exploit. " Cela me fait rire, confie-t-il à RTL dans un grand éclat de rire. On n'aurait jamais imaginé ça. Dans les prévisions, il était plutôt à 150 millions de dollars de recettes. C'est juste incroyable, c'est que du bonheur."

Lucy a été vu par environ 70 millions de personnes dans le monde. Il a été particulièrement bien accueilli en France, aux États-Unis et en Asie. Il est également resté numéro un dans plusieurs pays de l'Est de l'Europe comme la Bulgarie. Le long-métrage avec Scarlett Johansson a touché le public aux quatre coins du monde. Comment expliquer un tel phénomène ?

Une suite s'il trouve une idée

 "J'aimerais bien savoir, avoue Luc Besson. On sait qu'il y a un point commun. Le cerveau est un grand mystère. Cela intéresse tout le monde. Cette capacité cérébrale extraordinaire de Lucy, cela a parlé à tout le monde. Le film est à la fois fun et philosophique, peut-être que le mélange a plu."

Face à temps de succès, la question d'une suite est légitime. Le réalisateur n'est pas contre à une condition. "Tout le monde réclame la suite. Je crois que je vais être obligé", s'enthousiasme Besson. Enfin, si je trouve une idée car quand on voit le film, c'est compliqué d'imaginer une suite. Cela n'a pas du tout été écrit pour ça."

Cela fait plaisir de voir que l'on ne m'a pas oublié

Luc Besson

Après 40 ans de carrière, Luc Besson ne pensait pas connaître à nouveau une telle joie. "Cela me touche. J'ai commencé à 17 ans. J'ai eu beaucoup de bonheur car j'ai eu des films qui ont très bien marché comme  Le Cinquième élément ou Le Grand Bleu et puis j'ai essayé des films un peu plus difficiles et perso. On croit toujours que le public nous oublie un peu, nous aime moins. Et puis on comprend que cela ne dépend pas de nous, cela dépend de ce que l'on propose. Cela fait plaisir de voir que l'on ne m'a pas oublié."

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