INVITÉ RTL - Climat : "Manger des fraises en hiver, c'est criminel", dénonce l'aventurier Nicolas Vanier

"Celui qui détient le pouvoir, c'est le consommateur". Invité de RTL ce samedi 12 octobre alors que son nouveau film, C'est le monde à l'envers, sort en salles le 16 octobre, Nicolas Vanier a assuré qu'en matière d'environnement, la carte bleue avait "un pouvoir considérable".

"Chacune des personnes qui nous écoutent détiennent le pouvoir de, tous les jours, pénaliser les produits qui sont énergivores, qui détruisent la planète", a insisté le réalisateur. Selon lui, "manger des fraises en hiver qui viennent de l'autre bout de la planète, c'est criminel".

Le cinéaste, qui a tenu à réaliser un film à l'empreinte carbone la plus faible possible, a également plaidé pour parler des "solutions" pour préserver le climat plutôt que d'envoyer "des messages négatifs". "Je n'en peux plus de certains écolos qui monopolisent les temps de parole sur les radios et les télés, mais qui ne nous parlent que de ces messages négatifs, qui nous promettent un monde noir, dénonce-t-il. Ce que je voudrais, c'est qu'on parle des solutions. Les solutions, elles existent. Ce n'est pas une question de capacité, c'est uniquement une question de volonté. Et à chaque fois qu'on met en application ces solutions, on fabrique du mieux vivre."

Par ailleurs, "il n'y a pas une personne sensée sur cette planète qui sera capable de dire qu'on peut continuer à vivre dans un monde où l'on consomme en huit mois ce que la Terre produit en douze", a enfin affirmé Nicolas Vanier. Même si, d'après lui, "dans un monde très anxiogène, c'est important de parler des solutions".