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Street art : Banksy revendique plusieurs œuvres à Paris
Sur son compte Instagram, le street-artist Banksy a revendique plusieurs œuvres qui étaient apparues ces derniers jours dans la capitale.
Une des œuvres de Banksy réalisée à Paris en juin 2018
Crédit : Philippe LOPEZ / AFP
On s'en doutait depuis plusieurs jours, Banksy a fait son retour à Paris. Ce mardi 26 juin, sur son compte Instagram, l'artiste de rue a revendiqué plusieurs pochoirs "apparus" cette semaine sur les murs de la capitale, dont l'une sur le mur d'un parking du Centre Pompidou.
Dans une de ses publications, Banksy, qui garde son identité secrète, fait référence à Mai 68: "50 ans après les événements de mai 1968 à Paris. Là où est né l'art du pochoir moderne". Avec, une photo d'un zoom de son pochoir représentant un rat. Il est situé rue du Renard, dans le IVème, derrière le Musée national d'art moderne.
Banksy revendique également un pochoir réalisé sur les quais de Seine et représentant un couple de rats portant chapeau melon et ombrelle, semblant regarder la Tour Eiffel au loin. Ce mercredi 27 juin, il a posté la photo d'une troisième oeuvre, située près de la Sorbonne.
Des œuvres qui valent des millions
"Banksy ne nous pas avertis, mais c'est notre devoir de protéger son oeuvre", a indiqué Bernard Blistène, directeur du Musée national d'art moderne, alors que certains de ses pochoirs à Paris ont déjà été vandalisées. Une plaque de plexiglas devrait ainsi être posée sur le pochoir de l'artiste.
Certaines œuvres de Banksy battent des records aux enchères. Une collaboration avec son compatriote Damien Hirst ("Keep It Spotless") avait été adjugée pour 1,8 million de dollars chez Sotheby's à New York en 2008.
L'identité de Banksy, un des artistes les plus connus et les plus cotés dans le milieu du street art, est un mystère bien gardé depuis ses débuts dans les années 90. Personne ne connaît le nom ou n'a vu en photo l'artiste britannique. Originaire de Bristol, il dénonce le consumérisme, l'impérialisme américain ou le sort des réfugiés sur les murs du monde entier, de Londres à Gaza, en passant par Calais.
