Elle s'appelle Audrey Faulot, elle a 34 ans, elle est enseignante-chercheuse en littérature française du XVIIIe siècle, et vit en région parisienne. Lauréate 2021 du concours du premier roman jeunesse, elle explique au micro de RTL avoir débuté la rédaction de la clé des champs, sans jamais penser un instant au concours : "C'est une amie qui avait suivi la rédaction du livre; raconte Audrey faulot. En fait, je lui envoyais les chapitres au fur et à mesure. Elle les faisait lire à sa belle fille pour vérifier que tout fonctionne. C'est elle qui m'a envoyé un message en me disant "Tiens, il y a un concours Gallimard Jeunesse tu dois connaître". Mais alors moi, je n'avais pas du tout pensé que ça pouvait entrer dans le cadre du concours. Je me suis dit que j'allais l'envoyer parce que j'avais entendu parler d'éventuels retours de l'éditeur. Je me disais si je peux avoir une petite phrase de retour pour dire ça va, ça va pas. Ça m'aurait encouragée à continuer. Et du coup, j'ai envoyé mon manuscrit."
Mouton noir de sa célèbre famille de voleurs, Robine Larcin est envoyée par ses parents dans un redoutable pensionnat qui se fait fort de remettre dans le mauvais chemin les enfants trop honnêtes ! Entre action, humour et amitié, un univers inventif décalé qui joue avec les codes du fantastique et du roman d’apprentissage.
Cette histoire, ce roman a été choisi parmi 1.539 manuscrits qui ont été envoyés (un record), dont 500 pendant les deux derniers jours du concours. Audrey Faulot a donc été surprise, très surprise en recevant un appel du directeur éditorial bande dessinées et littérature jeunesse chez Gallimard Thierry Laroche qui lui annonçait sa sélection parmi les 5 finalistes, puis sa victoire. Audrey Faulot n'en revient d'ailleurs toujours pas explique-t-elle encore"
"Je n'arrive pas à l'effacer parce que j'ai peur que ce ne soit pas vrai. Il disait tout simplement "Rappelez-moi". Je me souviens de cet appel, c'était une grosse panique, panique heureuse, mais panique quand même. Et puis, je l'ai rappelé. C'était incroyable. J'étais dans un minuscule supermarché breton où j'étais pa