Après cinq ans loin des plateaux de cinémas, Audrey Tautou fait son retour artistique. La comédienne va raconter la vie de Charlotte Salomon à l’auditorium de la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), à partir du 19 janvier 2024 et pour six représentations seulement.
Une création d'après l'œuvre de Charlotte Salomon et le roman Charlotte de David Foenkinos, best-seller paru il y a dix ans. Un spectacle qui mêlera musique – avec la bassiste Gail Ann Dorsey – et projections des œuvres de la peintre morte à Auschwitz en 1943 à l’âge de 26 ans.
La star s’est confiée dans un long tête-à-tête à RTL (à retrouver dans Laissez-Vous Tenter dimanche 14 janvier). L’occasion pour la comédienne de s’exprimer sur l’ambiance dans le cinéma français actuel post #MeToo, le "tribunal médiatique", sa maternité, son rapport à l’étrangeté et à la folie, mais surtout sur son absence et son retour sur scène.
Je ne sais pas si c'est un grand retour ou un retour tout court
Audrey Tautou
"Je ne fais pas un événement ni de mon absence, ni de mon retour. Non, la vie elle se poursuit, elle propose des aventures différentes, explique Audrey Tautou à RTL. Je me laisse portée. Je vis très au présent. J'en fais pas une affaire d'État. Pour moi, c'est très simple, très naturel. Je ne sais pas si c'est un grand retour ou un retour tout court."
Ces dernières années, le monde du 7e art a connu plusieurs bouleversements, notamment avec le mouvement #metoo. Une avancée dans les mentalités qu'Audrey Tatou salue : "Même si ça a pris du temps, je pense qu'il y a eu du changement", déclare-t-elle. "À partir du moment où il y a une forme d'impunité à pouvoir maltraiter une femme d'une manière ou d'une autre, oui, c'est nécessaire d'évoluer", ajoute l'actrice.
De son côté, elle assure n'avoir jamais connu "de souffrance ou de harcèlement" et regrette "qu'il y ait quand même une forme d'agressivité, d'opposition entre les hommes et les femmes qui peut être assez violente".
La star du Fabuleux destin d'Amélie Poulain et de La Délicatesse met en cause des "manquements d'un appareil judiciaire" qui conduisent "à cette espèce de pulsion de vouloir juger les gens avant qu'ils le soient par la justice". "Je trouve ça plutôt triste et je ne suis pas sûre que ce soit un progrès", remarque-t-elle.
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