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Académie Goncourt : Camille Laurens et Pascal Bruckner font leur entrée

Les académiciens ont élu à l'unanimité Camille Laurens et Pascal Bruckner, a annoncé l'institution ce mardi 11 février. Ils remplacent Bernard Pivot et Virginie Despentes.

L'écrivaine Camille Laurens

Crédit : JOEL SAGET / AFP

"Les académiciens Goncourt, à l'unanimité, ont appelé parmi eux ce mardi 11 février, Camille Laurens et Pascal Bruckner. Camille Laurens a été élue au 7ème couvert et Pascal Bruckner au 1er couvert", a-t-on pu lire sur le compte Twitter de l'Académie Goncourt, ce mardi 11 février.

Après le départ de Bernard Pivot et Virginie Despentes, le prestigieux prix devait trouver deux nouveaux membres. Interrogé sur Europe 1, Didier Decoin, le président de l'Académie, avait expliqué que le jury manque de femmes, estimant que "si c'est une femme, il faut qu'elle soit connue du public". "On est un prix populaire donc ce n'est pas la peine d'aller chercher une écrivaine qui fait de la littérature de laboratoire", avait-il ajouté.

Bernard Pivot, l'ancien animateur d’Apostrophes, avait annoncé en décembre qu'il souhaitait "retrouver un libre et plein usage de son temps.", rapporte France Inter. Virginie Despentes avait, quant à elle, démissionné de l'académie Goncourt le 6 janvier dernier, pour consacrer plus de temps à l'écriture.

Deux références de la littérature française

Agrégée de lettres modernes, la romancière Camille Lauren, 62 ans, a été nommée pour le prix Goncourt en 2000 pour Dans ces bras là et en 2006 pour Ni toi, ni moi. Auteure de Celle que vous croyez (2016), elle est également chroniqueuse littéraire pour Le Monde des Livres. Membre du jury Femina depuis 2007, Camille Laurens enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris depuis septembre 2011.

Romancier et philosophe, Pascal Bruckner, 71 ans, a été couronné par le prix Renaudot en 1997 pour son roman Les voleurs de beauté et le prix Médicis de l'essai en 1995 pour La tentation de l'innocence. Essayiste controversé, il a suscité de vives critiques de la part des écologistes estimant que Greta Thunberg représentait une “dangereuse propagande de l’infantilisme climatique”, rapporte Le Figaro.