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La BPCO : une maladie respiratoire silencieuse mais fréquente

La bronchopneumopathie chronique obstructive, plus connue sous le nom de BPCO, est une maladie respiratoire chronique et irréversible qui s’attaque aux poumons. Encore trop peu connue, elle représente l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Elle touche 3,5 millions de personnes en France, avec une forte augmentation chez les femmes et est responsable de 18 000 décès par an.

Des médecins regardent une radiographie de poumons, le 26 juillet 2002 à l'hôpital Avicenne de Bobigny.

Crédit : FRANCOIS GUILLOT / AFP

Peggy Broche - édité par RTL Partenaire

Longtemps silencieuse, la BPCO peut d’abord ressembler à de simples bronchites ou à une toux persistante. Les premiers signes apparaissent le plus souvent après 40 ans : toux chronique, expectoration matinale, essoufflement. Monter les escaliers ou porter ses courses devient alors une épreuve. Ces symptômes sont souvent banalisés comme de simples conséquences du tabac. Résultat : près de deux tiers des cas ne sont pas diagnostiqués.

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Le tabagisme reste le facteur de risque principal : actif, passif, ou même in utero, il est impliqué dans plus de 80 % des cas. Mais la pollution, l’exposition professionnelle à des toxiques (fumées, poussières et agents chimiques), les maladies pulmonaires dans l’enfance ou la consommation de cannabis peuvent également favoriser l’apparition de la maladie.

Les malades voient leurs capacités limitées, leur qualité de vie diminuer

Avec le temps, respirer devient un effort. Les malades voient leurs capacités limitées, leur qualité de vie diminuer, et certains développent anxiété ou dépression. Un diagnostic tardif expose à une exacerbation, une aggravation soudaine qui peut conduire à l’hospitalisation et accélérer la dégradation respiratoire.

Il n’existe pas de traitement curatif à la BPCO, mais une prise en charge précoce et multidisciplinaire permet de ralentir l’évolution : arrêt du tabac, activité physique régulière, éducation thérapeutique, médicaments, et parfois oxygénothérapie. Pour les patients, savoir qu’il y a des hauts et des bas fait partie du parcours.

Il est important aujourd’hui de briser le silence, de mieux diagnostiquer et prévenir la BPCO. Sanofi et Regeneron poursuivent leurs efforts de recherche afin de trouver des solutions thérapeutiques innovantes pour améliorer la vie des personnes atteintes de BPCO.