L'arrivée du Chinois Dongfeng au capital du groupe PSA vient d'être entérinée et suscite de nombreuses interrogations. Cette opération "permet de sauver Peugeot-Citroën qui était au bord de la faillite avec de l'argent frais" estime Christophe Bourroux, spécialiste automobile à la rédaction de RTL. Le groupe chinois va injecter 800 millions d'euros et obtenir 14% des actions de PSA. Le 1er constructeur français ne pèse donc "que 4,5 milliards d'euros, ce qui est 5 fois moins que Renault et 12 fois moins que Volkswagen". Mais d'après le journaliste, l'opération va permettre à PSA d'avoir "accès au marché chinois, qui est le plus important du monde.
Le gouvernement a confirmé qu'il n'y aurait pas de fermeture d'usine en France. Christophe Bourroux rappelle que "PSA s'était engagé au mois de septembre dernier à produire un million de véhicules dans l'Hexagone et à sortir un modèle nouveau par an sur chacun de ses sites français".
PSA espère grâce à cet accord se renforcer en Chine et son objectif serait d'après Christophe Bourroux de "tripler à l'horizon 2020 son volume de production". Côté France, les usines de Mulhouse et Poissy vont perdre chacune une chaîne de production. Le journaliste de RTL explique que cela "permet à l'entreprise de tourner ses usines à plein alors qu'aujourd'hui elles tournent à 73%".
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