Le bracelet anti-cancer de Google est désormais un projet breveté. Parmi les nombreuses demandes de brevets déposées par la firme de Mountain View auprès de la World International Property Organization, figurent ses travaux portant sur un bracelet connecté capable de détruire les cellules cancéreuses. Baptisé "Nanoparticle Phoresis", ce dispositif serait capable de repérer, mettre en évidence et détruire les cellules néfastes présentes dans le système sanguin.
Après les Google Glass ou la voiture sans chauffeur, Google avait annoncé en octobre dernier qu'il planchait sur la détection précoce de cellules cancéreuses via l'absorption de comprimés. Au mois de février, le site d'information américain The Atlantic avait pu pénétrer dans l'intimité de la division Google X, à Mountain View, en Californie, où le géant américain se penche depuis plusieurs années sur la santé. Dans une vidéo, le responsable de la branche Google Life Sciences livrait plus de détails sur le projet de détection de cellules cancéreuses de Google.
Le principe, encore au stade expérimental, est le suivant. En utilisant des nanoparticules, un bracelet pourrait avertir son porteur de l'apparition de cellules tumorales dans son organisme. Les équipes de Google développent des nanoparticules intégrées à des capsules ingérables. Dans l'organisme, celles-ci circulent dans le système sanguin où elles ont la capacité de se fixer aux cellules cancéreuses. Une fois décelées, ces cellules s'allument à travers la peau et peuvent être détectées par un bracelet aimanté fixé au poignet.
Pour mettre en oeuvre ce projet, les équipes de Google doivent encore comprendre comment la lumière parvient à passer à travers les tissus de la peau. Dans cette perspective, ils ont créé des bras synthétiques et cherchent à établir le profil d'une personne saine, dénuée de cellule cancéreuse. Interrogé par Atlantico, le docteur Roland Moreau, inspecteur général des Affaires sociales, pointe cependant un autre obstacle à la réalisation de cet ambitieux dessein. Selon lui, les marqueurs des cellules cancéreuses ne sont pas fiables à 100% pour détecter la maladie.
Division spécialisée du géant américain qui regroupe près de 150 spécialistes et scientifiques dans des laboratoires ultra-sécurisés, Google X est déjà à l'ouvrage sur la voiture sans conducteur, la création d'un cerveau électronique et un prototype de lentilles connectées à destination des personnes diabétiques. Elle a également lancé "Baseline Study", un projet scientifique qui doit déterminer le plan moléculaire et cellulaire d'un individu humain sain.
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