"Le peuple a parlé". Après le rétablissement du compte Twitter de Donald Trump, ce sont ceux de tous les utilisateurs bannis de la plateforme qui pourraient être réactivés, "à condition qu'ils n'aient pas enfreint la loi ou envoyé des spams de façon scandaleuse". Cette décision, annoncée par Elon Musk, jeudi 24 novembre, fait suite à un sondage lancé par celui-ci, la veille, sur son compte. Un sondage à l'issue duquel une majorité (72,4 %) s'est dégagée en faveur de cette mesure. "L’amnistie débute la semaine prochaine", a ajouté le milliardaire, accompagnant sa publication du message "Vox Populi, Vox Dei" ("La voix du peuple est la voix de Dieu").
Très libertaire, le patron de Tesla et SpaceX a plusieurs fois assuré ces dernières semaines avoir racheté Twitter parce qu’il considère la plateforme comme la "place publique numérique" essentielle à la démocratie dans le monde et Elon Musk entend y "rétablir la liberté d'expression". L'homme le plus riche au monde juge la modération des contenus trop restrictive, mais sa vision absolutiste de la liberté d'expression fait craindre un déferlement d'abus (désinformation, discours de haine) sur le réseau social.
De nombreuses marques - dont Volkswagen, General Motors et General Mills - ont déjà suspendu leurs dépenses publicitaires sur Twitter, qui en dépend à 90 % pour ses revenus. L'entrepreneur a d'abord tenté de les amadouer, rappelant fin octobre que les règles n'avaient pas (encore) changé et promettant de ne prendre aucune décision sur le rétablissement de comptes avant la création d'un "conseil de modération des contenus". Mais les annonceurs qui avaient promis de maintenir leurs dépenses à la condition que ce conseil de modération soit créé "ont rompu l'accord", a-t-il écrit mardi en guise de justification sur le retour des comptes évincés de la plateforme.
Elon Musk semble néanmoins avoir une limite : il a indiqué qu'il ne rétablirait pas le compte du complotiste américain d'extrême droite Alex Jones, poursuivi depuis plusieurs années par des parents de victimes de la tuerie de l'école de Sandy Hook de Newton (Connecticut) pour avoir affirmé que le massacre n'était qu'une mise en scène pilotée par des opposants aux armes à feu.
Ayant vécu la mort de son premier enfant, Elon Musk a expliqué être "sans merci vis-à-vis de quiconque utiliserait les décès d'enfants pour (engranger des) gains financiers, politiques ou de renommée".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte