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Une fusée Soyouz décolle du cosmodrome de Vostotchny en Russie le 28 novembre 2017
Crédit : AFP
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C'est un revers particulièrement embarrassant à l'heure où la Russie ne ménage pas ses efforts afin de renouer avec son lustre spatial d'antan. Le 28 novembre dernier, l'agence spatiale russe, Roscosmos, a perdu le contact avec le satellite météorologique Meteor lancé quelques heures plus tôt par une fusée Soyouz depuis le nouveau cosmodrome de Vostotchny.
"Conformément au plan de vol, les trois premiers étages du lanceur Soyouz-2.1b ont emporté le satellite à l'orbite intermédiaire visée. Cependant, la première session de communication prévue avec le satellite n'a pas pu être établie en raison du fait qu'il n'a pas atteint l'orbite prévue", avait alors indiqué l'agence russe.
Sans nouvelles de la charge principale (le satellite Meteor) et des autres charges utiles, Roscosmos a finalement révélé que cet incident était la conséquence d'une erreur de calcul.
"L'algorithme du système de navigation a conclu à une orientation incorrecte pour le décollage de l'étage supérieur (du satellite) après s'être détaché de la fusée", a déclaré mardi 12 décembre à l'agence de presse russe Interfax le vice-président de Roscosmos, Alexandre Ivanov.
En conséquence, l'étage supérieur du satellite a effectué une rotation dans le mauvais sens, ce qui a mené à sa perte, a-t-il précisé, parlant d'une "situation inhabituelle".
"Malheureusement, nous avons été confrontés à un problème qui n'est pas lié à la qualité, à la rigueur dans l'industrie (spatiale, ndlr) mais à la particularité du logiciel utilisé", qui a déjà vingt ans de service, a affirmé Alexandre Ivanov. Et d'ajouter que le prochain lancement d'une fusée, prévu le 22 décembre, a été reporté.
La perte du satellite météorologique - qui était accompagné de 18 charges utiles appartenant à des institutions ou des entreprises du Canada, des États-Unis, du Japon, d'Allemagne, de Suède et de Norvège - a représenté un nouvel échec cuisant pour l'industrie spatiale russe, qui a connu plusieurs revers retentissants ces dernières années.
Construit pour le coût de 300 à 400 milliards de roubles (4 à 5,3 milliards d'euros), le cosmodrome de Vostotchny avait déjà connu en avril 2016 un premier accroc lorsque le lancement d'une fusée avait dû être annulé in extremis en raison du dysfonctionnement d'un câble.
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