"Cette semaine dans votre gouvernement". Aux États-Unis, certains utilisateurs de Facebook ont fait la découverte de la rubrique "This week in your government" dans leur fil d'actualité. Selon le site spécialisé ReCode, le réseau social teste effectivement une fonctionnalité permettant de faire la promotion des publications d'hommes et femmes politiques auprès des utilisateurs de la plateforme.
"Nous expérimentons une nouvelle fonctionnalité d'engagement citoyen qui montre aux personnes utilisant Facebook les posts les plus partagés de leurs élus", a indiqué un porte-parole de la société à ReCode. "L'objectif est de donner à nos utilisateurs un moyen d'apprendre ce qu'il se passe à chaque échelle du gouvernement".
La fonctionnalité devrait apparaître à un rythme hebdomadaire et sera géolocalisée : les utilisateurs verront en priorité les publications des élus de leur État puis du gouvernement fédéral. Les publications les plus partagées seront privilégiées, indépendamment de leur affiliation politique, assure Facebook. Un moyen pour le réseau social de tourner la page de l'élection présidentielle américaine à l'issue de laquelle il avait été accusé d'avoir favorisé l'élection de Donald Trump en mettant en avant des fake news virales susceptibles d'influencer les électeurs et d'avoir enfermé ces derniers dans des "bulles de filtres", les privant de contradiction et de tout débat démocratique.
Facebook s'investit de plus en plus pour l'engagement citoyen aux États-Unis et ailleurs. Depuis la campagne pour l'élection américaine de 2016, le réseau social a lancé plusieurs fonctions permettant aux utilisateurs de suivre et contacter leurs élus et de comparer les programmes des candidats. Plusieurs campagnes ont été lancées aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France pour inciter les utilisateurs à s'inscrire sur les listes électorales et les encourager à aller voter lors du Brexit ou de l'élection présidentielle française. Ces initiatives citoyennes peuvent également être lues à la lumière des ambitions présidentielles prêtées à Mark Zuckerberg par la presse américaine.
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