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Des capteurs qui se dissoudront dans le corps

REPLAY - Des chercheurs américains travaillent sur des capteurs intra-crâniens qui s'auto-détruiront dans le corps.

Sophie Jousselin
Sophie Jousselin
Crédit : Maxime Villalonga
Innovation Week-End du 31/01/2016.
00:02:27
Sophie Joussellin
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Des chercheurs d'une université de l'Illinois aux Etats-Unis ont imaginé des capteurs qui s'auto-détruiront une fois qu'ils auront fait leur travail à l'intérieur du corps.

Pour bien expliquer le fonctionnement de ces capteurs, les chercheurs prennent comme exemple le besoin de surveillance du crâne après un accident cérébral. Souvent on ouvre la boîte crânienne pour soigner et on en profite pour placer des capteurs. Mais il fait rouvrir  quelques jours après pour les retirer. 

Des capteurs sans fil

En général, la surveillance de la température et de la pression intra-crânienne est de 5 jours. Au bout de ce délai, les capteurs peu à peu se dissoudraient sans laisser de traces en 3 semaines. Des expériences sont menées sur le rat pour l'instant et pourraient commencer chez l'homme dans les 5 ans à venir. 

Aujourd'hui, les premiers capteurs sont reliés par des fils résorbables à des moniteurs, donc au bout de quelques jours les fils se détachent du crâne sans intervention humaine. Les chercheurs travaillent aussi à une version avec des capteurs sans fil de façon à surveiller les mesures à distance.

Des capteurs qui soignent

À écouter aussi

Les chercheurs imaginent aussi pouvoir utiliser ces capteurs pour surveiller tout autre organe,  le coeur, le foie, les reins et même la peau. Mais ils pensent aussi à l'étape suivante. Ils trabaillent sur des capteurs résorbables capables de simuler électriquement un nerf endommagé ou d'autres qui pourraient libérer dans le corps à heure très précise des doses de médicaments.

Google travaille de son côté sur des gélules qu'on ingérerait et qui seraient capables de détecter des maladies avant qu'elles se déclenchent, notamment le cancer. Ces capteurs se baladeraient dans le corps. Ils contiendraient des nanoparticules qui détecteraient bien en amont des cellules cancéreuses et transmettraient les informations directement sur des appareils connectés. On peut aussi imaginer des procédés du même genre permettant de découvrir de possibles accidents vasculaires ou des infarctus avant qu'ils se produisent.

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