Après l'"antennagate" de l'iPhone 4 et le "bendgate" de l'iPhone 6 Plus, voila désormais le "chipgate". Depuis quelques jours, Apple est en proie à l'étonnement de certains utilisateurs d'iPhone 6s et 6s Plus étonnés des performances différentes des appareils en fonction de l'origine des processeurs installés sous leur coque. En clair, deux iPhone 6s ou deux iPhone 6s Plus peuvent afficher jusqu'à 20% de différence d'autonomie alors qu'ils sont soumis à la même utilisation.
L'affaire a d'abord été révélée par un site chinois. Elle a ensuite été confirmée par la plupart des sites spécialisés, à l'instar de 01Net, qui a soumis deux modèles d'iPhone 6s à un test d'autonomie en laboratoire. Selon le site internet, les deux processeurs affichent une différence d'autonomie de 55 minutes en activité continue. Le site américain Engadget évoque, lui, un écart pouvant aller jusqu'à 50 minutes.
L'explication trouverait son origine dans l'organisation de la production des nouveaux iPhone. Soucieux d'anticiper la forte demande à venir, Apple a passé commande de son dernier processeur, la puce A9, auprès de deux fabricants, Samsung et TSMC. Les deux puces n'ont pas été fabriquées de la même manière et celle de Samsung chaufferait davantage et consommerait plus d'énergie.
Faux, rétorque Apple. Selon la marque à la pomme, "certains tests de laboratoires entraînent une lourde charge continue de travail pour le processeur jusqu'à ce que la batterie se vide et ne sont pas représentatifs d'une utilisation réelle car ils impliquent de laisser le processeur à son état maximal de performances pendant une durée irréaliste", explique la marque à la pomme auprès du site TechCrunch, fustigeant "un moyen trompeur de mesurer l'autonomie réelle" et assurant que les écarts d'autonomie sont en réalité insignifiants, de l'ordre de 2% à 3%.
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