Les jeunes pousses françaises occupent beaucoup de place au Consumer Electronics Show (CES), le grand salon de la high-tech qui se tient actuellement à Las Vegas. La France est la deuxième nation en nombre de start-up présentes (pratiquement 200), juste derrière les États-Unis. Elles occupent un-tiers de l'Eureka Park où sont réunies toutes ces jeunes entreprises technologiques. Les raisons de ce succès sont simples. Nous avons de très bonnes écoles qui forment de bons ingénieurs, de bons commerciaux et de bons designers. Nous sommes en plus très créatifs.
"Une formule magique", comme l'explique Grégoire Gérard, fondateur de Holi, une start-up dont les produits veillent sur notre sommeil. Passer le cap de la grosse boite, c'est souvent là que se trouve difficulté. Car une bonne idée et un beau produit, ça ne suffit pas. Pour réussir il faut grandir. Il faut de l'argent, beaucoup d'argent. Cela se compte en millions d'euros.
Où trouver cet argent ? Il y a des investissements publics (les régions, l'État via la Banque publique d'investissements). Curieusement, peu d'investisseurs sont issus de l'industrie traditionnelle. Mais les start-up peuvent compter sur les pionniers du Web, ceux qui ont fait fortune (les Xavier Niel, Marc Simoncini, Pierre Kozsciuzko-Morizet ou Sébastien Forest).
Toutes les start-up sont à vocation internationale, mais ça coûte très très cher. Trop cher pour les investisseurs français. On parle de centaines de millions d'euros, et les États-unis ce n'est pas la France.
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