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27% des Françaises disent qu’elles pourraient être infidèles

C'est un record européen.

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L’infidélité est souvent affaire de secret. En tout cas, 27% des Françaises reconnaissent qu’elles pourraient être infidèles, selon un sondage publié par l’institut Ifop, en 2014.

Cela fait plus d’une Française sur 4 ! Ce chiffre est d’ailleurs plus élevé que pour les femmes de nationalité britannique (16%), belge (17%), italienne (19%), espagnole (20%) et allemande (22%).

Les hommes français n’ont pas de quoi s’indigner, puisqu’ils sont eux aussi premiers à l’échelle européenne, ex-aequo avec les Belges, pour 43% d’entre eux.

L’étude Ifop précise que ces personnes se disent prêtes à tromper leur chéri(e) seulement si elles sont sûres "que personne ne soit un jour au courant". L’adage "pas vu, pas pris" fait des adeptes.

La fidélité, une illusion ?
Comment expliquer ce “record” français ? Selon l’Ifop, les Français s’accordent à dire que l’infidélité commence avec des rapports sexuels réguliers en-dehors du couple, tout en étant de moins en moins nombreux à penser qu’il est possible de rester fidèle à une même personne toute sa vie. Les femmes étaient 86% à en être convaincues en 1970, contre 60% en 2014.

Dans le même temps, de plus en plus de Français estiment qu’il est possible d’aimer son/sa conjoint(e) tout en lui étant infidèle : 63% en 2014, au lieu de 53% en 2010. L’Ifop en conclut que les Français sont de plus en plus “décomplexés” vis-à-vis de l’infidélité. Qu’en pensez-vous ?