Il s'était présenté comme le rempart à la montée du Front national dans le pays. C'est ainsi que Nicolas Sarkozy avait justifié son retour sur la scène politique en septembre 2014, après avoir pourtant déclaré qu'il se retirait à la suite de sa défaite face à François Hollande en 2012. Mais l'ancien chef de l'État n'a pas su faire face à la tentation de revenir à sa carrière politique et a fait son come-back, l'année dernière, en se présentant comme le "sauveur" de la France.
Il a pu se féliciter d'une victoire aux élections départementales il y a quelques mois où son parti, depuis renommé Les Républicains, s'est imposé sur le territoire comme premier parti d'opposition. Mais ce week-end, le chef du parti de droite a essuyé un sérieux revers. C'est le Front national qui a signé la percée électorale au premier tour des régionales 2015. Alors Nicolas Sarkozy est-il le grand perdant de ce scrutin ? Pour Alain Duhamel, éditorialiste à RTL, s'il "espérait être le vainqueur", il est sans aucun doute "perdant", car "il n'atteint pas ses objectifs réels (...) et il affaiblit ses positions dans la discussion qui va commencer après le second tour", à savoir, la présidentielle.
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