L'Insee publiera les chiffres de la croissance du deuxième trimestre le 14 août prochain et les chiffres ne s'annoncent pas bons.
Pour Olivier Faure, porte-parole du Parti socialiste, le risque récessif est bien présent : "On a demandé à tous les pays européens de faire des efforts particuliers en terme de déficit. Ce que nous faisons. Et en même temps ça peut avoir un effet récessif parce que la commande publique est plus faible, parce qu'on ne relance pas directement la consommation".
Selon lui, l'Europe doit agir pour que la consommation puisse repartir. "Aujourd'hui si cette consommation baisse partout, le risque récessif est évident. Et donc ça suppose que l'Europe prenne là aussi sa responsabilité, sa part de l'effort", estime-t-il.
Et d'ajouter : "Il faut que l'Europe prenne le relais. On ne peux pas demander à tous les États de faire la même politique au même moment sans risquer ce risque récessif".
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