Fidèle à sa réputation de lieutenant en défense de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux s'est appliqué, estime Jérôme Chapuis. "C'est quelqu'un qui prépare beaucoup ses interviews avec des fiches alignées devant lui et des formules", explique Yves Thréard. Selon Frédéric Delpech, "il avait quelques messages à distiller mais c'est dans ces moments où il a des pointes d'humour qu'il est sans doute le meilleur. Il frappe juste et assez fort".
Interrogé sur les déclarations de Manuel Valls, contre Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux "a resitué tout de suite l'émission sous le signe de Nicolas Sarkozy et c'est habile, reconnaît Yves Thréard. Dans sa réponse où il confirme que le président de l'UMP est un problème pour Manuel Valls, l'ancien ministre "joue le contre pied. Tout le monde l'attendait dans l'attaque du Premier ministre. Au contraire, c'est une forme de reconnaissance. Tout ce qui peut faire monter ou parler de Nicolas Sarkozy, c'est tout le bénéfice", notre Frédéric Delpech.
"L'opinion peut être versatile, ça peut être une mode et, comme l'avait dit Coco Chanel, une mode ça se démode", a déclaré Brice Hortefeux en réponse à Alain Juppé qui estime "avoir l'opinion". "Il avait parfaitement préparé sa réplique", estime Jérôme Chapuis. "Il trouve le bon équilibre. Ce n'est pas une attaque lourde et massive contre Alain Juppé, mais il distille et insinue que c'est un effet de mode. Cette popularité est artificielle et pourrait se dégonfler. C'est ce qu'il espère, au bénéfice de Nicolas Sarkozy", analyse Frédéric Delpech.
Pour Yves Thréard, "depuis le début, c'est-à-dire au moment où Nicolas Sarkozy est revenu sur le devant de la scène en septembre dernier, à chaque fois que l'on parle de Juppé, c'est pour faire référence à son âge. Il renvoie au passé".
"Je suis plutôt réservé" sur le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, a expliqué Brice Hortefeux. "C'est la première fois que l'on entend un responsable des Républicains sur cette question. Cette réforme ne va pas être simple", explique Jérôme Chapuis. Confirmation d'Yves Thréard qui ne voit pas ce système être remis en place : "C'est un sujet qui était, au début, dans le programme de la droite. Une chose est certaine, vous être obligés de jumeler CSG et impôt sur le revenu et il y a de fortes chances que les impôts augmentent".
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