En réponse à la grève des urgentistes, Agnès Buzyn a promis ce lundi 9 septembre une enveloppe de 750 millions d'euros pour régler la crise des urgences d'ici 2022. "On nous a déjà fait le coup en 2003", dénonce Patrick Pelloux, le président de l'Association des médecins urgentistes de France (AMUF), sur RTL.
Une situation semblable a déjà eu lieu il y a 16 ans, "un plan qui était de plusieurs centaines millions d'euros. [...] Il n'y a que 200 millions d'euros qui sont réellement arrivés aux urgences", explique Patrick Pelloux, avant d'affirmer qu'il n'avait pas eu les réponses qu'il attendait à propos de la distribution de ces 750 millions d'euros.
L'urgentiste se plaint également de la répartition de cet argent "réaffecté". Selon lui, il pourrait être utilisé d'une meilleure manière, "cette mesure sera consacrée à ce fameux plan et donc pas à d'autres mesures qui pourraient intéresser comme la neurologie ou la prise en charge de problèmes d'insuffisance cardiaque".
Le président de l'AMUF revient également sur une des mesures d'Agnès Buzyn, la création d'un "service d'accès aux soins" (SAS), un service qui orientera les patients vers une consultation en ville ou une téléconsultation ou vers les urgences, "déjà on a un mal fou à faire fonctionner ce qui existe [...] et là on nous impose quelque chose de nouveau, on remet une couche sur le mille-feuille", affirme-t-il. Patrick Pelloux ajoute : "Je suis prêt à travailler sur cette idée mais dubitatif quant au résultat".
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