Si l'on en croit les déclarations d'Alain Juppé reprises par Ies Echos, il y avait 143.000 adhérents "à jour de cotisation" à l'UMP au 30 juin 2014. Soit 50% de moins qu'en 2012, selon les Décodeurs du Monde.
Selon un graphique publié par le site du quotidien, basé sur des chiffres donnés par les responsables successifs de l'UMP, le parti est au plus bas en terme d'adhérents.
En octobre 2012, au moment de l'élection du président du parti, un peu plus de 300.000 adhésions étaient valides. Aujourd'hui, ce sont potentiellement plus de la moitié de ces militants qui ne voteront pas pour élire le prochain chef de l'UMP en novembre et décembre prochain, puisqu'il faut être à jour de sa cotisation pour avoir ce droit.
En plus d'être historiquement bas, ce chiffre de 143.000 adhérent créé la polémique au sein même du parti, comme l'explique Le Figaro. Il a en effet été gonflé en juillet dernier grâce au "Sarkothon", l'appel au dons lancé par le parti pour entrer dans ses comptes de campagne.
Ce que les généreux donateurs n'avaient peut-être pas anticipé, c'est qu'en participant à cette opération, ils devenaient de fait adhérents de l'UMP, comme le fait remarquer le site du Point. C'est ainsi que 33.000 nouveaux encartés sont apparus dans les rangs du parti.
Une manœuvre dont se dissocie totalement François Fillon, qui va même jusqu'à la contester. Il s'est en effet saisi d'Anne Levade, la Présidente de la Haute autorité du parti, à qui il a adressé un mémento.
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